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Pixelis promeut l’histoire des marques de luxe

Publié le par Journal du Luxe

Avec son écosystème de partenaires stratégiques et créatifs, l’agence de branding Pixelis veut encourager l’innovation sensuelle et durable pour que les marques de luxe soient engagées et engageantes.

Rencontre avec Édouard Provenzani, Président-Fondateur de l’agence Pixelis Branding for Good.

Journal du luxe : Un projet de création est souvent lié à l’histoire de son fondateur, quelle est la vôtre ?

Édouard Provenzani : J’évolue depuis toujours dans l’univers de la création et du design. J’ai créé Pixelis en septembre 1995. J’ai choisi de tout axer sur « l’humain » et les talents de tous horizons pour bâtir l’Agence.

C’est dans cette ambition que s’inscrit l’originalité de Pixelis. Je crois à la porosité des frontières entre les gens, entre les fonctions et entre les métiers du design, de la communication et du marketing. Pour moi, faire tomber les barrières, casser les silos et se libérer des contraintes au lieu de les durcir, est le gage de plus de créativité et d’innovation.

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Edouard Provenzani

En 20 ans, Pixelis est devenue une agence, experte dans toutes les dimensions d’expression de la marque. Notre expertise, c’est d’exprimer la marque en 3D, son discours, son apparence et son comportement. Notre entreprise comprend près de 110 collaborateurs pour un chiffre d’affaires de 13 M€ en 2015, nous sommes indépendants et 100% de notre capital est détenu par les collaborateurs.

Pour que l’aventure continue, nous veillons à préserver ce modèle d’organisation libérante, en ayant la volonté d’agir, d’être un acteur de la transformation, en agissant sur les leviers tels que l’ouverture, l’agilité, l’innovation, la responsabilité, l’exigence du travail bien fait, la création et la prospective.

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C’est une belle histoire mais nous souhaitons garder les pieds sur terre et c’est pourquoi nous nous engageons ! Depuis 2010, nous avons placé la RSE au cœur de la stratégie d’entreprise et en octobre 2015, Pixelis a été une des toutes premières agences à être labellisée BCorp (communauté d’entreprises engagées au service du bien).

Revendiquer cette démarche donne les preuves de l’engagement de Pixelis et de sa valeur ajoutée sur le sujet de la responsabilité et inscrit l’agence dans un cercle vertueux d’amélioration continue.

Journal du luxe : Vous êtes une agence spécialiste du branding, quelles facettes de vos clients cherchez-vous à faire ressortir à travers cette approche ?

Édouard Provenzani : Les marques doivent se réinventer continuellement à partir de leurs valeurs et de leur histoire, imaginer de nouvelles expériences clients, se poser la question de leur rôle dans la société : elles doivent être actrice du changement. Elles doivent s’engager pour devenir engageantes.

« Les marques doivent s’engager pour devenir engageantes »

Le Branding, c’est créer de la valeur et de la préférence de marque, donner du sens à la relation Marque-Client. C’est un formidable moyen de se renouveler, d’être plus en phase avec les attentes clients. En tant qu’agence de Branding, Pixelis intervient sur la stratégie, le design et l’expérience de la marque sur tous les territoires, les canaux et les supports de communication, nos restitutions portent sur l’histoire, le visuel et le contenu.

Les marques sont aujourd’hui confrontées à des défis majeurs, dont celui d’innover « plus », « plus vite » et « mieux ». Les bouleversements économiques et les mutations sociétales ont propulsé la relation client au rang d’enjeu prioritaire pour ces dernières.

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Et c’est là où le branding prend tout son sens : pour être engageante, une marque doit avoir une « brand culture » cohérente, consistante et valorisante, pour qu’elle puisse s’intégrer de manière parfaitement naturelle et transparente dans la vie des consommateurs. C’est un outil de management de marque indispensable.

Journal du luxe : Qui sont les clients de votre agence ? Quelle place tenez-vous à leurs côtés ?

Édouard Provenzani : L’Oréal, Chanel, MHD, Lacoste, Yves Saint Laurent, Lancôme, Armani, Dior, mais aussi Système U, Danone, Coca-Cola, Kronenbourg, Ratp… Notre mission consiste à aider ces marques à changer de perspective pour s’engager vers une nouvelle voie. Intégrer les valeurs de développement durable dès l’amont de la création pour explorer de nouveaux territoires.

« Explorer de nouveaux territoires »

Pro-action et engagement sont des notions clefs. Conjuguer et naviguer entre sens et sensation, c’est sublimer les codes historiques de la marque pour mieux affirmer sa vision, sa raison d’être, sa contribution à la société et apporter les preuves de son engagement. Le Design est avant tout source de valeur pour l’entreprise, il révèle la valeur de la marque et nourrit son lien émotionnel.

« Sublimer les codes historiques de la marque pour mieux affirmer sa vision, sa raison d’être, sa contribution à la société »

Notre vocation est d’aider les marques à devenir « héroïques », c’est-à-dire redéfinir leurs missions pour en faire une force de changement positif pour la société. Et nous visons à ce que notre expertise, notre apport stratégique et créatif, nos savoir-faire deviennent pour nos clients, pour les marques, un levier pour valoriser leurs avantages concurrentiels, asseoir leur réputation, séduire et engager l’humain, attirer des talents, fédérer les collaborateurs, conforter la confiance de leurs investisseurs, construire un dialogue de long terme avec leurs parties prenantes.

Un « Branding for good » dont l’agence fait son positionnement.

Journal du luxe : Vous serez présent sur le Salon du luxe Paris 2016, quel(s) message(s) souhaitez-vous diffuser à cette occasion aux décideurs présents ?

Édouard Provenzani : Avec le « Sense Branding », nous souhaitons démontrer que les marques de luxe de demain doivent naturellement conjuguer sens et sensations. Et c’est par l’innovation qu’elles auront la capacité de se renouveler et d’offrir des expériences toujours plus inédites, surprenantes, à la pointe de la technologie tout en capitalisant sur des raisons de croire liées aux enjeux environnementaux et sociétaux.

« Les marques de luxe de demain doivent naturellement conjuguer sens et sensations »

Pour garantir notre capacité à trouver des solutions sur-mesure pour nos clients, nous travaillons de manière inclusive au sein d’un écosystème vivant et complémentaire : c’est ainsi que, dans le cadre du Salon du Luxe, nous sommes partenaires de Rise, prospective sociétale, Mu, spécialiste de l’éco-conception, Digitalarti, pour vivre des expériences digitales, InitialProdways, la manufacture additive et Icône, expert en fabrication & production. Les synergies de chacun permettent de réinventer notre offre et de proposer des solutions plus innovantes et en lien avec la société.

Journal du luxe : Vous avez collaboré avec Nicolas Hulot pour l’édition du livre « Vivement le monde avenir », pouvez-vous décrire cette expérience et quels ont été vos objectifs ?

Édouard Provenzani :  Au lendemain des attentats et à l’heure de la COP21, Nicolas Hulot, Edgar Morin et Patrick Viveret, trois personnalités engagées ont dialogué , dans le cadre d’un échange organisé et animé par Chemin Faisant et l’Institut des Futurs souhaitables, enregistré à la Gaîté Lyrique le 18 novembre 2015.

Chacun d’eux a apporté son éclairage sur les bouleversements que nous vivons. Ils ont partagé des clés de compréhension et des pistes d’actions pour prendre en main notre avenir commun. Le monde se trouve face à une indispensable métamorphose non seulement environnementale mais profondément globale (sociale, géopolitique, économique, financière, philosophique et intime).

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Dans cette extrême complexité, ils nous parlent de leurs interrogations et de leurs envies, avec la conviction qu’être heureux est un choix tout autant intime que collectif. Ils nous invitent à incarner et à créer ensemble le monde à venir.

De cet échange intense et passionnant est né un livre « Vivement le monde Avenir », qui regroupe des extraits de ce dialogue mis en images et croqués par Yacine Ait Kaci alias YAK et Anouck Rayé. Nous sommes proches de l’Institut des Futurs Souhaitables et c’est pourquoi, en tant que « conspirateur positif », nous avons accepté de participer à ce projet pour apporter notre modeste contribution en réalisant la direction artistique du livre.

Journal du luxe : Pour finir, quel est votre « Luxe » à vous ?

Édouard Provenzani : L’optimisme ! L’optimisme est un luxe, mais aussi une nécessité. Le monde change, ouvert à l’idée que les défis des entreprises, des marques sont ceux du design, de la créativité, du contenu, de l’innovation, de la technologie, du relationnel, du partage, de la responsabilité….. Une belle  occasion pour les marques de Luxe, mais aussi pour nous, d’avoir un impact significatif et positif sur le monde qui nous entoure.

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