Courbet : les premiers diamants Made in France.

Publié le par Journal du Luxe

Alors que son co-fondateur, Manuel Mallen, sera l’invité du prochain épisode de notre nouveau podcast « On fait Salon », la jeune Maison Courbet innove en présentant la toute première collection de Haute Joaillerie réalisée exclusivement à partir de diamants français.

Une culture nationale.

Courbet diamant écologique paris
Marie-Ann Wachtmeister et Manuel Mallen, co-fondateurs de Courbet.
©Dmitry Kostyukov/New York Times

C’est une révolution qui s’opère Place Vendôme. Après avoir imposé le diamant de synthèse à travers ses créations aussi modulables que contemporaines, Courbet dévoile ces jours-ci une collection inaugurale de pièces de joaillerie entièrement réalisées autour de diamants élevés dans l’Hexagone.

Si la marque se fournissait jusqu’alors principalement auprès de laboratoires basés en Russie ou aux Etats-Unis, cette dernière a ici souhaité aller encore plus loin dans sa démarche environnementale en misant sur un approvisionnement en circuit court. Pour ce faire, elle s’est associée à la scientifique Alix Gicquel, à la tête de la société Diam Concept spécialisée dans le diamant de culture. Au sein de ce laboratoire basé en région parisienne et rattaché au CNRS, quatre à six semaines sont nécessaires pour faire grandir un diamant à l’aide d’énergies propres : dans ces conditions, la culture d’une pierre d’un carat génère une empreinte carbone de 50kg de CO2, soit moins d’un tiers de celle d’un diamant de mine de taille équivalente, selon un rapport récemment partagé par la Diamond Producers Association.

Une collection-capsule Pont des Arts.

« Sans le Bien, le Beau n’est rien. »

Courbet
Diamant de synthèse Courbet
La bague de la collection Pont des Arts – 0,4 carat.
© Courbet

Moins d’un an après avoir partagé sa vision d’une joaillerie plus responsable et plus transparente, Courbet présente donc le fruit de ses dernières recherches avec les créations – bague, boucles d’oreilles, collier, bracelet – de la collection Pont des Arts.

Disponible sur commande, chaque pièce associe ainsi le diamant de culture français à l’or recyclé, issu de déchets de l’industrie ou de l’électronique. Les designs, quant à eux, sont signés par Marie-Ann Wachtmeister, co-fondatrice et directrice artistique de la Maison. Ici, cadenas et croisillons font directement écho à l’architecture et aux détails de la passerelle parisienne dont la symbolique amoureuse résonne par-delà les frontières.

«Il faut essayer de faire des petits gestes. Si la marque souhaite n’avoir aucun impact ni sur l’homme, ni sur la planète, elle peut le faire», confie Manuel Mallen dans le podcast. Et si l’alternative au diamant de mine constitue un parti-pris écologique, elle témoigne également d’une stratégie économique en faveur d’une certaine démocratisation du Luxe durable, avec des tarifs de commercialisation jusqu’à 40% inférieurs à ceux des diamants dits « traditionnels ».

Avant de retrouver le podcast « On fait Salon » avec Manuel Mallen, Co-Fondateur et PDG de Courbet, ce vendredi 08 novembre, (re)découvrez l’épisode précédent consacré à la Géopolitique de la Beauté avec Joel Palix.

Montres & Joaillerie