Quel est l’impact des influenceurs sur les Français ?

Publié le par Journal du Luxe

Quelle est la part des influenceurs sur les décisions d’achat des Français ? Le dernier sondage Odoxa – réalisé pour Emakina et BFM Business dans le cadre de son Observatoire des comportements – s’est penché sur la force et la nature de cet impact.

Influence : la GenZ… et les autres

L’étude, menée sur un échantillon de 998 français de 18 ans et plus, révèle qu’environ 1 Français sur 4 a déjà découvert un nouveau produit via un influenceur. 23% d’entre eux auraient même déjà acheté un produit sur les conseils de celui-ci… et 21% auraient également cessé d’acheter un produit sur ces mêmes conseils.

Au détail, le sondage indique que la cible des 18-24 ans serait la plus prompte à faire écho aux profils d’influence. 42% de ces consommateurs auraient ainsi acheté un produit sur les conseils d’influenceurs et 40% d’entre eux jugeraient les influenceurs comme étant plus fiables que la publicité : un score deux fois supérieur à la moyenne des Français. Même son de cloche chez les mineurs puisque 43% des parents interrogés affirmeraient que leur enfant leur aurait déjà réclamé un produit mis en avant par un influenceur.

La confiance au coeur du schéma d’influence

Crédule la Génération Z ? Pas forcément. 63% des 18-24 ans ne verraient pas les influenceurs comme de véritables d’experts et remettaient en doute leur indépendance vis à vis des marques. Si ces chiffres restent moins élevés que pour les autres catégories d’âge, ils tendent à combiner deux approches étroitement mêlées : l’identification et la confiance. D’une part, la propension de ces figures digitales à évoquer des modèles et/ou des pairs leur octroierait une plus forte crédibilité que les ambassadeurs de marques traditionnels, moins accessibles. L’engagement, le partage et la force conversationnelle de ces personnalités joueraient indubitablement en leur faveur. Mais attention ! En parallèle, les jeunes consommateurs sont de plus en plus informés. Avertis, ils demeurent intransigeants en matière de transparence. « Oui aux influenceurs mais non à n’importe quel influenceur », résume Nicolas Borgis, Managing Director chez Emakina.

Rodés aux usages sociaux et marketing, la Génération Z place l’authenticité au centre du modèle de confiance. La fidélisation sincère à un influenceur ne pouvant reposer sur un modèle 100% marchand, il est attendu que ce dernier fasse preuve d’honnêteté et de discernement. Plus que jamais, les collaborations marques/influenceurs doivent faire preuve de pertinence et de subtilité : gare aux collaborations abusives et au mix-media mal orchestré !

Business