Luxe : les 10 fantastiques selon Deloitte.

Publié le par Journal du Luxe

Dans son dernier rapport « Global Power of Luxury Goods 2020 », le cabinet Deloitte confirme le poids croissant des grands acteurs sur le marché du Luxe.

Un Top 10 Luxe puissant.

Selon cette étude, les 100 plus grandes entités du luxe auraient ainsi généré 281 milliards de dollars de revenus en 2019, contre 266 en 2018. Avec un constat clair : pour la première fois, plus de la moitié de cette somme (51,2%) aurait été apportée par un seul Top 10.

Sur la première marche du podium, on retrouve ainsi le groupe LVMH (37,5 milliards) suivi de Kering (17,8 milliards) puis d’Estée Lauder (14,9 milliards). À elles seules, ces trois structures ont concentré plus d’un quart du chiffre d’affaires du luxe en 2019. Ce peloton de tête est complété par Richemont, L’Oréal Luxe, Chanel, Essilor Luxottica, Chow Chow Tai Fook Jewelry Group Limited, PVH Corp. et The Swatch Group Ltd, seule de ces structures à déclarer une baisse de ses ventes l’année dernière.

À noter que si les positions au sein du top ont évolué, les acteurs restent schématiquement les mêmes pour la troisième année consécutive.

La France, leader du Luxe.

Alors que l’année 2020, marquée par l’épidémie de Covid-19, pourrait bien faire bouger les lignes, 2019 a vu les chiffres du luxe gonfler : l’année dernière, le seuil de revenu minimum pour intégrer la liste des 100 entreprises les plus performantes du secteur était ainsi de 238 millions de dollars, soit 20 millions de dollars de plus qu’en 2018. Mention spéciale pour la France : alors que l’Italie est le pays le plus représenté en nombre d’entreprises au sein du top, l’hexagone reste la nation la plus performante et concentre 28,3% des ventes du classement.

Quid des mois à venir ? Selon les experts Deloitte, cette consolidation autour des grands acteurs du secteur devrait se poursuivre, « le succès appelant le succès ». Pour appuyer ses dires, le cabinet s’appuie sur un constat, celui du cours des actions : au sein du Top 10, six marques se négocient actuellement « au niveau ou au-dessus des niveaux pré-pandémiques ». Des perspectives optimistes, appuyées par une étude prospective menée par le cabinet Bain & Company qui estime que le marché du luxe, dans sa globalité, pourrait remonter de +10 à +19% en 2021.

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