Le Coq Sportif s’associe à l’atelier de plumasserie M.Marceau

Publié le par Journal du Luxe

Associer artisanat d’art et baskets de performance ? Un défi que s’est lancé la marque française Le Coq Sportif en s’associant à l’atelier de plumasserie M. Marceau pour une série limitée de 47 pièces vendue exclusivement au concept store Au Studio Français.

Le Coq Sportif : la performance deluxe

lecoq sportif marceau

Avec cette collaboration, Le Coq Sportif a souhaité mettre en avant ses baskets de performance, souvent moins poussées sur le devant de la scène que les modèles de « pur » streetwear. La running LCS R PRO (35 exemplaires) se pare ainsi de plumes de coq latérales, un clin d’oeil appuyé à la dénomination de la marque. La tennis LCS T PRO (10 exemplaires) affiche quant à elle un assemblage de découpes réalisées à partir de plumes de paon. Enfin, la cycling Chromo, en noir mat, s’agrémente d’étonnantes plumes d’oie teintes en bleu, pour 4 exemplaires très exclusifs.

Trois questions à Maxime Leroy, créateur de M. Marceau

marceau plumasserie

 

Maxime Leroy est artiste plumassier. Titulaire d’un CAP en Artisanat d’Art : Plumasserie délivré au Lycée Octave Feuillet de Paris – où il enseigne désormais -, il a notamment exposé ses travaux au Grand Palais et au Palais de Tokyo. Lauréat du « Prix de la Jeune Création Métiers d’Art » en 2017, il collabore régulièrement sur les collections de Haute Couture de Maisons telles que Chanel, Louis Vuitton, Givenchy ou encore Jean Paul Gaultier. Maxime Leroy est également le co-fondateur de la marque d’accessoires, de souliers et de maroquinerie Sacco Barret.

JDL : Comment travaille-t-on sur ce type de collaboration ?

M.L : « C’est avant tout une histoire d’envie puisqu’en tant qu’artiste indépendant, j’ai la liberté de pouvoir choisir les projets sur lesquels je travaille. Plus concrètement, nous avons étudié, avec les équipes de Le Coq Sportif, les structures des différents modèles de baskets. Sur la tennis, notamment, il a fallu rajouter une tranche de cuir supplémentaire de 5 millimètres pour venir y fixer les plumes et éviter les frottements ».

JDL : Comment les différentes plumes ont-elles été sélectionnées ?

M.L : « Le coq s’est imposé de lui même : le parti pris a été de conserver la souplesse et le mouvement de la plume. Le paon, personnellement, me semblait un peu trop commun donc nous avons décidé de le travailler différemment. Ce type de plume ayant la particularité de vite s’effilocher, elles ont été collées sur du tissu puis re-découpées pour créer la structure graphique qui orne la chaussure. Quant à l’oie, il s’agit des plumes qui contribuent à guider l’oiseau dans son vol, elles sont aérodynamiques. Nous avons sélectionné les barbes qui ont été teintes via un procédé à base de kératine puis assemblées sur la chaussure. Ces barbes sont incroyables, elles ont la particularité d’être particulièrement rigides : autrefois, elles étaient utilisées pour créer des sapins artificiels ! Toutes les plumes viennent d’élevages spécialisés : mon sourcing est aussi éthique que possible et je travaille beaucoup avec des plumes de mue. »

JDL : Combien de temps a été nécessaire à la réalisation de ces 47 exemplaires ?

M.L : « Du sourcing à la production manuelle, il m’a fallu environ un mois pour finaliser cette collection ».

Collection Le Coq Sportif x M. Marceau
En exclusivité Au Studio Français (Paris 4)
A partir de 400€

Crédits photos : Le Coq Sportif

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