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“ Les fondamentaux de la définition du Luxe flirtent avec ceux du développement durable”, Barbara Coignet, 1.618.

Publié le par Journal du Luxe

1.618, le nombre d’or, celui de l’harmonie universelle : une référence symbolique qui donne son nom à l’agence fondée par Barbara Coignet. Spécialisée dans le Luxe responsable, celle-ci partage ses observations en matière de RSE et de développement durable pour la nouvelle édition du Salon du Luxe Paris 2020. Morceaux choisis d’une intervention à retrouver en intégralité – et en vidéo – ici.

Les prises de conscience du Luxe

Si la signature du Fashion Pact durant le G7 de 2019 avait déjà contribué à l’émergence des considérations durables – notamment chez les marques de mode -, la crise du Covid-19 a engendré « une accélération ultime, énorme » de ces prises de conscience, selon Barbara Coignet. Pour elle, cette évolution est indissociable du rapport au temps perçu par les consommateurs. « Je crois que le développement durable est peut être en train de s’appeler le développement normal » explique t-elle, avant d’en évoquer les facettes-clés.

« Il s’agit de comprendre, au-delà des mots, l’interconnectivité de la définition même du développement durable et de ses trois piliers : le social, l’environnemental et l’économie »

Une nouvelle normalité 

Les maisons de luxe reviennent aujourd’hui à la « vraie définition du luxe, qui est davantage basée sur des valeurs que sur un produit, une marque, du marketing ou de la communication », observe Barbara Coignet. De quoi renouer avec la rareté, l’expérience ou encore la préservation, au sens large.« Les fondamentaux de la définition du luxe flirtent énormément avec ceux du développement durable, poursuit-elle. C’est ce luxe là que l’on a, peut-être, envie de voir revenir… »

Tout en évoquant les bonnes pratiques, Barbara Coignet revient également sur la nécessité du commerce de se réinventer pour « aller plus vers le service que la possession ». Pour cela, cap sur une production plus locale avec une première difficulté à résoudre : la dépendance. Pour l’experte, il ne s’agit pas de tout couper – puisque « l’interconnectivité avec d’autres pays et culture est essentielle » – mais d’envisager de nouvelles formes de production.

Pourquoi le slow luxury n’est pas un concept en soi, les nouvelles formes d’engagement, la capacité à apprendre de ses erreurs dans les process de résilience… L’intégralité de l’intervention de Barbara Coignet est à découvrir, en vidéo, sur le site du Salon du Luxe Paris

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