LVMH dévoile une étude sur les start-up.
Publié le par Journal du Luxe
Dans le cadre de son dernier LVMH innovation Award, le groupe de luxe s’est associé à OpinionWay et au media Les Echos pour réaliser une étude qui compare le sentiment des français à celui des start-upers face à la crise.
Les start-ups trop optimistes face à la crise ?
Cela fait quelques années que l’on voit fleurir sur le marché de l’emploi de jeunes pousses aussi entreprenantes que passionnées par leur activité. Faisant suite à une période de crise aussi complexe que celle que nous venons de traverser, comment ces entreprises, à la dynamique audacieuse et au management toujours plus cool, voient l’avenir ? Plutôt favorablement , à en croire l’étude : les dirigeants start-upers seraient, à 61%, convaincus à que la traversée de la crise se fera dans les meilleures conditions. Un score bien loin des français, qui pour seulement 20%, estiment que les start-ups pourraient se sortir dignement de cette crise aussi bien sanitaire qu’économique…
La question du digital, un point commun
Si le virus a beaucoup fait parler de lui, l’accélération digitale aussi. Bien que de nombreux experts aient des avis divergents à ce sujet, il semblerait que de ce côté là, le sentiment des français et des start-upers soit le même. 74% des français pensent ainsi que le confinement a démontré l’intérêt de la digitalisation dans l’émergence de start-up, là où 88% des start-upers estiment que le confinement a permis à certaines d’entre elles d’émerger. Résultat, la crise serait plutôt bénéfique pour les jeunes pousses. Cette accélération digitale touche de nombreuses activités, notamment le secteur de la santé qui serait porteur à 72%, suivi du e-commerce à 62%.
Investissements financiers : la corde sensible
La crise virale du Covid-19 a beaucoup impacté les ressources financières du pays mais aussi des entreprises. Si 58% des start-upers pensent que les financements seront plus difficiles à trouver, 60% des français partagent cet avis. Selon les start-upers, les investisseurs vont attendre davantage de profitabilité et de rentabilité à court terme. Ils sont également 55% à estimer que les investisseurs vont se concentrer sur les structures sur lesquelles ils ont déjà parié… au détriment des autres.