LVMH en recul de -38% au second trimestre.

Publié le par Journal du Luxe

Dans un contexte économique et social fragilisé par l’épidémie de Covid-19, le géant du luxe dévoile ses résultats pour le second trimestre 2020.

Une baisse généralisée

Des « signes encourageants » de reprise, une amélioration en Asie – particulièrement en Chine – mais des ventes en « baisse sensible » aux Etats-Unis et en Europe. Tel est, en substance, le constat formulé par LVMH à l’issue d’un second trimestre 2020 marqué par des ventes en recul de -38% à périmètre et devises comparables par rapport à la même période en 2019.

À l’issue de ce premier semestre caractérisé par des ventes en recul de -28% (à structure et taux de change comparables) à 18,4 milliards d’euros, « LVMH a fait preuve d’une résistance exceptionnelle face à la grave crise sanitaire que le monde traverse » souligne Bernard Arnault, Président-Directeur Général de LVMH, dans un communiqué de presse paru en fin de journée. « Nos Maisons ont témoigné d’une agilité remarquable pour mettre en place des mesures d’adaptation de leurs coûts et accélérer le développement des ventes en ligne, observe t-il Tandis que des signes vigoureux de reprise de l’activité se font sentir depuis le mois de juin, nous restons très vigilants pour le reste de l’année. Nous demeurons animés par une vision de long terme, un profond sens des responsabilités et un engagement fort en faveur de la protection de l’environnement et en matière d’inclusion et de solidarité. Dans le contexte actuel, notre volonté sincère d’engagement et de progrès continu est encore plus présente. Grâce à la puissance de ses marques et à la réactivité de son organisation, nous sommes convaincus que LVMH est en excellente position pour profiter de la reprise qui, nous l’espérons, se confirmera au second semestre, et pour renforcer en 2020 son avance sur le marché mondial du luxe. »

Entre mise en stand by des flux internationaux et fermeture des points de vente physiques et des sites de production, le segment Montres et Joaillerie a été le plus impacté avec une baisse de -39% des ventes. Dans ce contexte, « la date de clôture du projet d’acquisition de Tiffany & Co dépend de l’obtention des dernières autorisations réglementaires » souligne le géant du Luxe. La Division Parfums et Cosmétiques s’affiche quant à elle en recul de -29%, suivie par les activités Mode et Maroquinerie (-24%) et Vins et Spiritueux (-23%).

Business