LVMH : un recul limité des ventes au troisième trimestre.

Quelques jours après avoir apporté son soutien financier à l’Institut Pasteur en faveur de la recherche contre le Covid-19, le groupe de luxe partage ses derniers résultats trimestriels.

Des ventes en baisse de -7% sur le T3

LVMH limite la casse. Avecun recul de ses ventes évalué à -7% au troisième trimestre, le géant du luxe connaît « une amélioration sensible » de sa situation par rapport au premier semestre 2020. Au total, pour les neuf premiers mois de l’année, LVMH enregistre ainsi une baisse de -21%, à 30,3 milliards d’euros, par rapport à 2019.

Alors que la reprise, observée dès le mois de juin, se confirme sur tous les territoires d’activité du groupe – Asie en tête -, deux segments semblent tirer leur épingle du jeu. La Mode & Maroquinerie – en déclin de -11% depuis le début de l’année – témoigne ainsi d’un regain de forme avec une croissance de +12% sur ce seul dernier trimestre, portée notamment par les maisons Louis Vuitton et Christian Dior. Autre activité à montrer des signes de vigueur, la catégorie Vins & Spiritueux – en recul de -15% depuis le début de l’année et de -3% sur le seul T3 – bénéficie de la reprise sensible des ventes de champagne et des bons chiffres du cognac, boosté par une hausse de la consommation aux Etats-Unis.

Alors que la situation reste sensible – bien qu’en progression – pour des segments tels que les Parfums & Cosmétiques (-25% depuis le début de l’année) ou encore les Montres & Joaillerie (-30%), LVMH entend bien « renforcer sa politique de maîtrise des coûts et de sélectivité des investissements » pour les mois à venir. En parallèle, le groupe – qui figure au coeur d’une bataille judiciaire avec le joaillier américain Tiffany & Co – ambitionne de maintenir ses investissements en communication et marketing au nom d’une « stratégie centrée sur la préservation de la valeur de ses marques ». Le brand content comme arme de résilience ?