Les voitures de luxe peinent à refaire surface en France

Publié le par Journal du Luxe

Le marché de l’automobile de luxe n’a plus vraiment la cote en France. C’est en tout cas ce qui ressort de l’étude menée par l’organisme AAA Data pour Les Echos.

Les voitures de luxe se vendent moins bien en France

Le marché de l’automobile de luxe n’a plus autant la cote qu’auparavant dans l’Hexagone. L’organisme AAA Data a été chargé par Les Echos de recenser toutes les données d’immatriculations de voitures neuves en France.

porsche hybride
porsche.com

Résultat, en 2016, 36 700 voitures de luxe ont été vendues en France. Si ce chiffre représente une hausse considérable de 14,5% par rapport à 2015, les ventes de voitures de luxe sont toujours plus faibles que celles enregistrées avant la crise de 2007.

Le marché de l’automobile de luxe ne pèse désormais que 1,82% sur le global contre 3,18% il y a 10 ans. Les Ferrari, McLaren, Rolls-Royce ou autres Porsche et Maserati se vendent aux alentours de 80 000 euros dans l’Hexagone.

ferrari la plus rapide
ferrari.com

Les français sont davantage amateurs de voiture haut de gamme

Les consommateurs français seraient donc moins adeptes de voitures de luxe qu’il y a 10 ans. Le rapport de l’organisme AAA Data révèle en revanche qu’ils se montrent davantage friands de voitures moins élitistes. Un marché haut de gamme investi depuis quelques années par Porsche et Maserati avec les SUV Macan et Levante.

La Porsche Macan constitue en effet 44,5% des ventes du constructeur de Stuttgart en France. Un SUV qui n’est pas comptabilisé en tant que « voiture de luxe » par l’organisme AAA Data.

Les voitures de luxe exemptes de la culture française

Il faut dire que les voitures de luxe n’ont jamais vraiment eu la cote en France. Julien Billon, directeur général d’AAA Data pense que le facteur culturel y est pour quelque chose. « En France, contrairement à d’autres pays, il n’est pas facile de s’afficher avec de telles voitures », indique-t-il aux Echos.

Les ventes de voitures de luxe sont effet nettement inférieures à celles réalisées chez nos voisins européens. Les allemands en achètent en effet 5 fois plus et les anglais 3 fois plus.

Automobile