La mode islamique devrait générer 500 milliards de dollars

Publié le par Journal du Luxe

La mode islamique a été le fruit de nombreux débats en 2016. Cette industrie se développe à vitesse grand V et devrait générer 500 milliards de dollars dans les années à venir. Istanbul devrait se présenter comme la capitale de la mode islamique.

La mode islamique, marché de niche très rentable pour les Maisons de mode

Le débat avait pris une ampleur considérable en avril 2016. La mode islamique était décriée par la ministre des Droits des femmes en France.

burkini

N’en déplaise à Laurence Rossignol, hijabs et burkinis ont bien intégré l’univers de la mode. Mieux encore, les spécialistes s’accordent à dire que le marché de la mode islamique devrait générer 500 milliards de dollars dans les années à venir.

Les marques de mode haut de gamme hésitent encore à se lancer sur ce marché de niche. Quelques Maisons ont néanmoins franchi le cap à l’instar de Dolce&Gabbana et de sa collection de hijabs et abayas.

Une croissance décuplée en Turquie

Si la mode islamique n’en est qu’à ses débuts, Istanbul semble bien parée pour devenir la capitale de cette nouvelle tendance.

La capitale turque a récemment organisé une Fashion Week portée sur la mode islamique. Le message de l’organisatrice indonésienne Franka Soeria est clair : « Nous voulons montrer que nous sommes pudiques et que nous aimons nous couvrir, mais nous aimons aussi a mode ! », indique-t-elle.

vente burkini internet
modanisa.com

La mode islamique est un marché de niche en pleine croissance. Un marché qui se développe aussi sur la toile. Le site e-commerce turc modanisa.com en est la preuve.

Lancée en 2011, la plateforme ne cesse d’enregistrer de nouveaux adeptes. Elle référence aujourd’hui 30 000 produits créés par 300 marques dans quelques 75 pays.

On y retrouve par exemple ces fameux burkinis qui ont comblé toutes les tribunes médiatiques cet été. Un effet de mode en partie du au succès de ce site e-commerce.

Les ventes de burkinis depuis la France ont en effet  augmenté de 15 à 20% depuis l’apparition de la polémique.

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