Lana Glazman et Elie Papiernik dissèquent la notion d’agilité 

Publié le par Journal du Luxe

Lana Glazman (Estée Lauder) et Elie Papiernik (centdegrés) étaient présents sur le Salon du Luxe le 11 juillet dernier pour proposer une réflexion sur le thème “Luxe et agilité”.

Qu’est-ce qu’être agile pour une grande maison ?

Comme le funambule qui adapte ses mouvements pour ne jamais chuter, comment les marques de luxe peuvent-elles s’adapter aux bouleversements du secteur pour ne jamais “chuter” et rester désirables ?

Qu’est-ce que l’agilité ?

W=AE^2. Voilà la formule à l’aide de laquelle Lana Glazman résume la notion d’agilité. Selon elle, le luxe doit engager un nouveau dialogue avec ses clients pour les réconcilier avec son “humanité”. Derrière cette formule énigmatique se cachent les concepts clés de “Win” ( Gagner), “Attention”, “Expérience” et “Émotion”.

Pour être gagnantes et rester agiles, les marques de luxe doivent réussir à gagner l’attention de leurs clients en alliant expérience et émotion. Lana Glazman insiste également sur le mot valise “trill” (contraction de “true”, vrai, et “real”, réel), qui est la clé pour convaincre les millennials.

En un mot, les marques se doivent de demeurer authentiques.

Elie Papiernik Salon du Luxe

L’humain et le collectif au cœur de l’agilité

Pour Elie Papiernik, “l’humain et le collectif sont au cœur du réacteur de l’agilité”.

Elie Papiernik évoque ainsi des expériences terrain réalisées par centdegrés où il s’agit d’impliquer le client au processus créatif, afin d’être au plus proche des souhaits et de ses envies.

L’agilité, c’est tester un produit et s’adaper en fonction des avis obtenus. Ainsi, l’agence a testé de nouveaux flacons de vernis évocateurs de grappes de raisin auprès de clientes hongkongaises afin de savoir s’ils pouvaient être mis en vente ou non. Pendant une journée, les clientes ont pu tester les vernis et ont été interrogées sur leurs impressions en ce qui concerne l’apparence, la texture tant du vernis que du packaging.

L’intelligence collective et la co-création constituent-elles le futur du luxe ?

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