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Podcast On fait Salon : «Le streetwear est-il banalisé ? » avec Nicolas Pellet.

Publié le par Journal du Luxe

Au micro d’Adrien Garcia – entrepreneur et fondateur du podcast Entreprendre dans la Mode – , Nicolas Pellet, co-fondateur et ex-directeur de MAD, aujourd’hui directeur général du label 6&7, s’interroge sur l’évolution du streetwear et ce que celui ci a apporté aux Maisons de Luxe.

Podcast réalisé lors du Salon du Luxe Paris grâce au partenariat avec Plink, studio de création de podcasts en marque blanche.

L’évolution du vestiaire.

« Le streetwear couvre une réalité qui est tellement vaste. Cela traduit plutôt une évolution du vestiaire au sens large du terme », explique Nicolas Pellet, tout en rappelant qu’il est aujourd’hui tout à fait possible de prendre l’avion en 1ère classe vêtu du combo jogging-baskets.

« Le vestiaire a évolué et les codes de la rue, les contre-cultures que pouvaient être le rap, le skate et les sports de rue ont littéralement irrigué la mode » poursuit-il. Seulement, Nicolas Pellet rappelle qu’en « intégrant l’univers du luxe et de la grande consommation le streetwear a perdu de sa subversivité ».

Un cycle long d’ultra domination.

« Il me semble que Pierre Hardy avait souligné le fait qu’une fois que l’on s’était mis à porter des sneakers, il n’y avait pas de retour en arrière possible », explique Nicolas Pellet tout en évoquant le fait qu’il s’agit là de la chaussure la plus adaptée aux modes de vie urbains. De facto, on observe une véritable euphorie autour de la sneaker et l’interprétation luxe de cette pièce semble bien partie pour durer.« C’est un domaine sur lequel il y a des possibilités créatives assez dingues » argumente Nicolas Pellet… même si certaines collections sont « totalement dénuées de références au streetwear ».

L’hybridation créative.

Sur les festivals ou dans les Prix de mode, de plus en plus de jeunes créateurs misent sur le streetwear. « Je pense que l’audience de MAD découvre les grandes maisons par leurs collaborations avec des marques de streetwear ou des artistes. Cela les intéresse davantage de voir cette espèce d’hybridation, de collaboration très créative que de suivre le cycle habituel des Fashion Weeks ou des collections », analyse Nicolas Pellet. Pour autant, de son point de vue, les marques de luxe ne sont pas contraintes de passer par là pour s’adresser à cette génération de consommateurs.

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