Reformation, la fast fashion version durable

Publié le par Journal du Luxe

Vous avez probablement aperçu ses pièces au cours de vos pérégrinations sur les réseaux sociaux ou sur Farfetch : Reformation est la petite griffe américaine qui monte. Présentation d’une marque autoproclamée de « fast fashion éco-responsable ». 

Reformation : la création en en cycle court

reformation

« Etre nu(e) est l’option la plus sustainable. Nous sommes la seconde option. » – Slogan Reformation

Voilà presque 10 ans que Reformation s’impose doucement dans le paysage du textile US et international, poussé par la digitalisation de son offre. Avec plus d’un million de followers sur Instagram et 13 points de vente physiques outre-Atlantique, la marque entend bien développer son concept, celui d’une mode éthique assurant néanmoins une rotation rapide des collections. Chez Reformation, le cycle de dessin et de production peut en effet prendre moins de quatre semaines… Le secret ? Des pièces en édition limitée et une capacité à travailler sur un réseau en circuit court.

Engagement éthique et identité de marque

reformation sustainable

 

Au-delà du fait de sourcer ses textiles au niveau local, Reformation s’applique à privilégier les fibres les moins gourmandes en eau telles que le lin ou encore le Refibra comportant 20% de coton recyclé. Au global, 15% des pièces du catalogue de Reformation sont réalisées à base de surplus de tissus et environ 5% sont taillées à partir de textiles vintage. La marque applique également des critères stricts en matière de teinture telles que les certifications Oeko-Tex® Standard 100 et Bluesign®System.

A l’image du groupe Kering, Reformation a développé sa propre unité de mesure, RefScale, destinée à mesurer son empreinte environnementale. Pour ce faire, elle s’appuie sur ses émissions de dioxyde de carbone, sa consommation d’eau et les déchets générés. Complètement intégré au storytelling de la marque, le score RefScale est d’ailleurs indiqué sur la fiche produit de chaque pièce. Le développement durable et la seconde main figurent ainsi au coeur de l’identité de la marque, la description des initiatives en place en matière de responsabilité sociétale et environnementale étant placée exactement au même plan que les produit proposés. Un engagement voulu par la co-fondatrice Yael Aflalo qui a décidé de monter la marque après avoir assisté avec effroi au processus de production textile en Chine.

Limitation du packaging, cintres en papier, arbre planté pour l’anniversaire de chaque collaborateur, opération de compostage collectif, envoi d’étiquettes pré-payées pour le recyclage de vieux habits, emploi de l’énergie éolienne et solaire dans les bureaux et au sein du nouveau site de production de l’enseigne… La liste des actions déployées côtoie la pédagogie et le conseil au consommateur. On y apprend ainsi qu’il est tout à fait green de nettoyer son jean en le passant… au freezer. A bon entendeur.

Envie de découvrir d’autres initiatives relatives au marché de la seconde main ? Rendez-vous sur notre prochaine Rencontre du Journal du Luxe !

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