Richemont : des résultats annuels pondérés par un second semestre prometteur.

Publié le par Journal du Luxe

Le groupe de luxe – propriétaire, notamment, de Chloé, Alaïa, Cartier, Van Cleef & Arpels ou encore Jaeger-LeCoultre – dévoile ses résultats pour son exercice annuel établi de mars 2020 à 2021. Que faut-il en retenir ?

Une baisse de performance limitée à -8%.

Sur la totalité de l’exercice, Richemont a enregistré un chiffre d’affaires en recul de -8%, à 13,14 milliards d’euros.

Marqué par la fermeture des points de vente physiques, la mise en stand-by de certaines opérations de fabrication et le gel des flux touristiques internationaux, le groupe a enregistré au premier semestre une baisse d’exercice de -25% à taux constants. Au fil de la reprise économique sur certaines zones du globe, le second semestre a témoigné de résultats plus encourageants avec une croissance de +17% dont un quatrième trimestre (janvier/mars 2021) à +36%. Selon le rapport dévoilé par le groupe, la dynamique semble se poursuivre à la hausse pour les semaines à venir avec une accélération décrite comme « tangible » sur le mois d’avril.

Croissance online, appétence joaillière et eldorado chinois.

Dans ce contexte, Richemont a pu bénéficier des premiers retours sur ses investissements en matière de numérique et de e-retail. En novembre dernier, le groupe injectait notamment 253 millions d’euros dans les obligations convertibles émises par Farfetch, annonçant dans la foulée un partenariat tripartite avec le géant du e-commerce chinois Alibaba. L’année dernière, Cartier s’inscrivait d’ailleurs comme la marque la plus vendue sur le Luxury Pavilion d’Alibaba.

Sur cet exercice, les ventes au détail en ligne ont grimpé de +6% à taux de change réels et représentent désormais 21% du chiffre d’affaires consolidé du groupe. « Grâce au développement du numérique, les ventes au détail bénéficient de la multiplication des interactions avec les clients ; près des trois quarts des ventes sont le fruit d’un engagement direct avec eux » précise Richemont dans un communiqué.

Parmi les moteurs de croissance, le groupe fait état des solides performances des maisons joaillières dont l’activité globale a dépassé les niveaux pré-pandémiques avec une marge opérationnelle de 31%.

Sans surprise et à l’instar des chiffres partagés par LVMH, Kering ou encore Hermès, la Chine continentale s’inscrit comme le territoire le plus porteur au sein d’une zone Asie-Pacifique qui représente désormais 45% des ventes du groupe.

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