Richemont en déclin au Q1.

Publié le par Journal du Luxe

Le groupe de luxe dévoile ses résultats financiers à l’issue d’un Q1 marqué par la pandémie.

Une chute de -47% des ventes

Au sortir de ce Q1 clôturé le 30 juin, Richemont a enregistré une baisse de ses ventes de -47% par rapport à l’année dernière, s’établissant à 1,99 milliard d’euros. « Les ventes ont décliné à travers toutes les zones géographiques, tous les canaux de distribution et tous les segments d’activité » précise le groupe, imputant très clairement cette dynamique négative à la fermeture des points de vente, au gel des flux touristiques et à une appétence plus mitigée de la part des consommateurs de produits de luxe sur cette période inédite.

L’outsider chinois

Au détail, le Japon et l’Amérique sont les zones les plus touchées, avec des baisses respectivement estimées à -64 et -61%. Sur cette même période, l’Europe enregistre un déclin de -59% là où le combo Moyen-Orient/Afrique s’inscrit à -38%.

Dans ce contexte, l’Asie Pacifique – hors Japon – se présente comme le territoire « le plus résilient » selon le groupe. Si les ventes sur cette partie de globe ont diminué de -29%, la Chine tire son épingle du jeu avec un bond de +49%. En cause ? La hausse des commandes au niveau local – supposée par la baisse du trafic international -, ainsi qu’un boom des ventes online, trois fois supérieures à l’année dernière. Sur le territoire, les ventes de joaillerie ont ainsi grimpé de +68% sur la période, boostées notamment par la récente arrivée de la maison Cartier au sein du Luxury Pavilion du géant Alibaba, en janvier dernier.

Le groupe Richemont n’a pas dévoilé ses prévisions pour les mois à venir.

Business