Quel futur pour la Samaritaine ?

Publié le par Journal du Luxe

Fermé en 2005 pour raisons sécuritaires, le grand magasin parisien devrait renaître dans le courant du printemps 2020.

La Samaritaine, un projet hybride

Samaritaine Paris
Le projet de rénovation de l’espace de la verrière, vu par le cabinet d’architectes Sanaa.
©LVMH

Un siècle et demi tout juste après son inauguration, c’est un lieu emblématique de la capitale qui s’apprête à ré-ouvrir ses portes. Quinze années après sa fermeture, La Samaritaine – dont l’actionnaire majoritaire, depuis 2001, est le groupe de luxe LVMH – dévoilera en avril prochain le fruit de ses travaux de rénovation, estimés à quelques 750 millions d’euros, et pilotés par l’agence japonaise Sanaa.

Alors que la richesse architecturale du lieu – l’un des quatre bâtiments Art Deco constituant l’édifice est classé aux Monuments Historiques -, a particulièrement influé sur la nature et la durée du chantier de réfection, La Samaritaine version 2020 a vocation à respecter cet héritage patrimonial tout en donnant naissance à un complexe hybride, mêlant espaces de vente, de travail et d’habitation.

Espace retail et lieu de vie

Parmi les prestations proposées, on retrouvera ainsi la très attendue déclinaison parisienne de l’hôtel Cheval Blanc qui ouvrira ici sa cinquième adresse internationale après Saint Tropez, Courchevel, Randheli et Saint Barthelemy, et avant un projet d’ouverture à Londres. Imaginé par l’architecte Peter Marino – à qui l’on doit notamment le spectaculaire flagship londonien de Louis Vuitton -, le lieu devrait proposer 72 chambres et suites de prestige, une table signée par le Chef Arnaud Donckele ou encore un spa Dior.

La Samaritaine renouera par ailleurs avec son illustre passé retail en déployant une surface de vente d’environ 20.000 m2 : selon l’AFP, celle-ci devrait être opérée sous l’enseigne DFS et proposer plus de 600 marques de luxe multi-sectorielles. 800 postes devraient être créés au sein de ce seul espace.

Pensé comme un lieu de vie au quotidien, l’édifice devrait également abriter 15.000 m2 de bureaux, une crèche de quartier ainsi qu’une petite centaine de logements sociaux gérés par le réseau France Habitat.

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