Les tendances du luxe conscient par Farfetch.

Publié le par Journal du Luxe

Le site multi-marques dévoile un rapport sur les nouveaux processus d’achat durable et les actions éco-responsables menées par les maisons de luxe.

L’augmentation des recherches et des ventes de produits « conscients ».

L’approche éco-responsable tend à s’inscrire comme une norme dans l’industrie du luxe comme le démontre Farfetch, un des leaders de la vente digitale premium, qui vient de publier son étude sur les « tendances du luxe conscient ».

Ayant « détecté un changement marqué dans le comportement » de ses clients, la plateforme pose tout d’abord les bases de ce qu’est un produit « conscient », et ce, à travers quatre variables : la fabrication à partir de matériaux durables ou certifiés, le processus de production agréé, les pièces d’occasion et les produits répondant aux critères de l’agence de notation éthique Good on You ». Selon, Farfetch, les ventes de tels produits auraient ainsi augmenté 3,4 fois plus vite que la moyenne du marché en 2020 par rapport à 2019.

Sur la base d’une enquête réalisée en décembre 2019 auprès d’un panel de clients du site, 88% « se soucient de minimiser leur impact environnemental ». Conséquence directe : les visites de la page Farfetch dédiée aux pièces « conscious » ont pratiquement quadruplé l’année dernière. Parmi les marques plébiscitées, Veja, Marine Serre, Nanushka ou encore les lignes green lancées par les grandes maisons. Le montant des ventes des pièces « conscious » de Burberry – telles que ReBurberry ou les vêtements faits en matériaux durables – a par exemple augmenté de 187%. Même dynamique pour la ligne Re-Nylon de Prada, en hausse de 183%.

farfetch conscious
©Farfetch

Le boom de la seconde main.

Ces considérations green ont également propulsé la demande pour la seconde main. Les vues de pièces positionnées sur ce marché ont ainsi augmenté de 151% sur Farfetch, « avec une croissance notable à partir de mars, lorsque la pandémie s’est installée » précise le rapport. Et si les clients ont plus revendu leurs pièces de luxe en 2020 qu’en 2019, ils ont aussi plus dépensé pour ce type d’achat : trois fois plus en moyenne. Un chiffre stratégique alors que la plateforme lançait en février dernier un service de restauration de sacs et de chaussures.

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