Dolce & Gabbana, fin d’un procès de 4 ans

Publié le par Journal du Luxe

Domenico Dolce et Stefano Gabbana ont été acquittés par la cour de Cassation italienne, mettant fin à un procès de longue date. Aucune charge n’a été retenue contre le duo de stylistes.

 

Dolce & Gabbana, enfin blanchis

Alors que le duo de designers siciliens a récemment révélé le sapin de Noël qu’ils ont dessiné pour le Claridge’s, la cour de Cassation italienne vient de rendre son verdict, ne retenant aucune charge contre les couturiers.

La justice a ainsi mis fin aux diverses poursuites qui avaient été engagées contre Domenico Dolce et Stefano Gabbana, permettant aux designers de pouvoir blanchir leur image. Depuis 2010, les finances de leur griffe éponyme étaient passées au crible par les autorités fiscales. Une peine d’un an et huit mois d’emprisonnement ferme était envisagée pour le binôme de créateurs, un dénouement qui aurait grandement pu porter préjudice au développement de la marque.

Depuis le début des accusations dont ils font l’objet, les couturiers italiens n’ont cessé de clamer leur innocence. « Nous avons toujours été honnêtes et nous sommes extrêmement fiers que cela ait été reconnu par la justice italienne. Vive l’Italie ! » , ont rétorqué les stylistes.

 

dolce gabbana innocents

 

Fin d’un procès de longue date pour Dolce & Gabbana

Depuis 2010, le duo de créateurs faisait l’objet d’une enquête menée par le fisc italien, tous deux soupçonnés, avec la complicité de quatre autres personnes, d’être à l’origine d’une évasion fiscale s’élevant à plus de 800 millions d’euros. La justice les suspectait d’avoir créé une série de sociétés écran au Luxembourg entre 2004 et 2005, leur permettant de dissimuler leurs biens.

En 2011, Dolce et Gabbana avaient été acquittés par un tribunal de Milan, mais la décision avait été annulée quelques semaines plus tard par la cour de Cassation qui les avait condamnés à un an et huit mois de prison. La peine avait été réduite en 2013, une partie des délits leurs étant imputés étant alors prescrits.

En mars 2014, le procureur Gaetano Santamaria avait demandé leur acquittement lors de leur procès en appel, affirmant que les charges retenues contre eux étaient infondées puisque les stylistes payaient leurs impôts et que leurs diverses sociétés étaient taxées en Italie.

La justice italienne a mis fin aux procédures contre Dolce & Gabbana vendredi dernier.

 

Actuellement, une autre entreprise italienne fait l’objet d’une enquête fiscale, la maison Prada.

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