La contrefaçon coûte 40 000 emplois par an à la France
Publié le par Journal du Luxe
Une étude réalisée par l’OCDE (Organisation de coopération et développement économiques) et l’EUIPO (Office de l’Union Européenne pour la propriété intellectuelle) a révélé les chiffres générées par les produits contrefaits en 2013. Remis dans le contexte du commerce mondial, ils s’avèrent impressionnants.
461 milliards de dollars de produits contrefaits
C’est un fait, la contrefaçon a toujours affecté le marché du luxe. Les marques n’ont de cesse de se creuser la tête pour trouver la solution leur permettant de mener une lutte efficace face à ce fléau.
Seulement voilà, la contrefaçon prend de plus en plus d’ampleur dans le monde entier, ayant un impact considérable sur le marché économique.
Selon l’Union des fabricants pour la protection internationale de la propriété intellectuelle (Unifab), ce marché de l’ombre coûterait chaque année 40 000 emplois par an à la France.
De plus, l’étude de l’OCDE et de l’EUIPO indique que les produits contrefaits représentent à eux seuls 2,5 % des importations dans le monde en 2013.
Des importations illégales qui auraient généré 461 milliards de dollars et qui affectent en premier lieu les États-Unis, l’Italie , la France et la Suisse. Chaussures, sacs à main, parfums, vêtements et montres sont les produits que cherchent le plus à imiter les fraudeurs.
La contrefaçon, marché en vogue des terroristes ?
Parmi les pays où opèrent les principaux contrefacteurs, on retrouve principalement la Chine qui abrite 63,2% des produits contrefaits. On retrouve très loin derrière la Turquie (3,3%) et Singapour (1,9%).
Hong Kong et Singapour constituent les plateformes privilégiées pour faire transiter les produits contrefaits. Les Émirats arabes unis se présente également comme la zone de libre-échange principale.
D’autre part, l’OCDE et l’EUIPO ont détecté que ses pratiques hors-la-loi se tenaient également dans des pays réputés comme étant les fiefs des organisations terroristes.
L’Afghanistan et la Syrie sont des territoires qui enregistrent chaque année un nombre indéterminé de produits contrefaits. Une thèse soutenue par la Commission des Nations unies en 2014, qui assurait que « la contrefaçon est la deuxième source de revenus criminels dans le monde ».
Le saviez-vous ?
La contrefaçon a généré 461 milliards de dollars en 2013, soit l’équivalent du produit intérieur brut de l’Autriche.