Le groupe Carel en pleine croissance
Publié le par Journal du Luxe
Le groupe Carel affiche une croissance considérable sur le marché des chaussures de luxe. Depuis son rachat en 2010, Carel ne cesse de voir ses ventes s’accroitre dans le monde entier.
Chiffre d’affaires en hausse pour Carel
Carel compte parmi les groupes de luxe français les plus rentables. Depuis son rachat en 2010 par Frédérique Picard, son actuelle PDG, et le fonds 123Investment Managers, le groupe décolle.
En 2016, le célèbre fabricant de chaussures très haut de gamme a affiché un chiffre d’affaires supérieur à 10 millions d’euros pour la première fois de son histoire. Les analystes prévoient par ailleurs que cette année, le CA de Carel devrait de nouveau croître de +20%.
Une politique d’acquisition
Aux vues des bons résultats affichés par Carel, le groupe a décidé d’engager une politique d’acquisition. Après avoir racheté la griffe masculine Carvil en 1982, Carel a décidé de mettre la main sur Accessoire Diffusion en 2016. Une marque créatrice de chaussures appartenant auparavant à Vivarte.
Carel se réinvente et s’appuie sur un savoir-faire ancestral
Pour parvenir à séduire sur le marché des chaussures, Carel a décidé de se réinventer. La marque s’est en effet attelée à revisiter ses modèles classiques, à l’instar de la ballerine Marquis vieille de 40 ans.
Pour ce faire, Carel s’est rapprochée de créateurs reconnus dans le monde entier. La Maison a aussi attisé l’intérêt des fans de chaussures en cultivant la rareté. La nouvelle ballerine Marquis est en effet disponible en édition limitée.
Carel séduit aussi à l’international. La marque présente un franc succès en Russie, au Japon et à Hong Kong grâce à des modèles de chaussures qui sont le fruit d’un savoir-faire unique.
Kina : chaussure la plus prisée par les consommateurs chinois
Si la ballerine Marquis fait l’objet d’une forte demande, la paire de chaussures Kina est davantage prisée, notamment par les chinois. « Aux Galeries Lafayette, où 40% de notre clientèle est chinoise, nous avons une liste d’attente pour la Kina en rouge », indique aux Echos Frédérique Picard.