Richemont, confronté aux difficultés du marché

Le groupe de luxe Richemont, spécialisé dans l’horlogerie et la bijouterie, a fait état de ses résultats pour son exercice décalé sur la période 2014/15. Si les ventes de la firme progressent à taux rééls, sa croissance demeure nulle à taux de change constants.

Un chiffre d’affaires en hausse pour Richemont

Au cours du troisième trimestre de son exercice fiscal, ayant pris fin le 31 décembre 2014, Richemont a enregistré une stagnation de ses ventes à taux de change constants. La croissance du groupe à taux de change constants est donc légèrement inférieure aux attentes des analystes, qui l’avaient estimée à 1%. Son chiffre d’affaires a cependant augmenté de 4% à taux réels, se portant à 3,051 milliards d’euros.

Dans l’ensemble, les résultats annoncés au cours de cette période demeurent inférieurs à ceux des précédents trimestres. Au cours des trois premiers trimestres de son exercice fiscal, le leader de la joaillerie et de l’horlogerie a enregistré un chiffre d’affaires en hausse de 3%, à 8,48 milliards d’euros.

Baisse des ventes de Richemont en Asie-Pacifique

Le deuxième plus grand groupe de luxe au monde a vu ses ventes s’accroître en Europe, au Moyen-Orient ainsi qu’en Amérique, où la croissance de la firme s’est révélée plus lente qu’au cours des 6 premiers mois mais demeure cependant honorable.

Les ventes de Richemont ont néanmoins connu une baisse significative en Asie-Pacifique et plus particulièrement à Hong Kong et Macao, en raison du climat de tensions ayant régné sur ces régions au cours des derniers mois.

La croissance de la firme a notamment été permise grâce à l’accroissement des ventes au détail au sein des boutiques en propre des marques faisant partie de son portefeuille. La bijouterie, plus que l’horlogerie, s’est révélée être un secteur porteur pour Richemont.

Au 31 décembre 2014, la trésorerie nette du groupe Richemont s’élève à 4,9 milliards d’euros.