Chiara Ferragni : « I overpost but this is my Life »

Publié le par Journal du Luxe

Après Milan et Shanghai, Chiara Ferragni – considérée comme la blogueuse la plus influente au monde – a tout récemment ouvert son pop-up store éponyme dans le quartier du Marais, à Paris. L’italienne de 31 ans était présente sur la scène du dernier Vogue Paris Fashion Festival. Nous y étions.

 Chiara Ferragni, des réseaux sociaux aux front rows

chiara ferragni

« Instagram creates a language to everybody. I overpost but this is my life, this is what makes me powerful » – Chiara Ferragni.

Interrogée sur scène par le journaliste et documentariste Loïc Prigent, Chiara Ferragni se remémore ses débuts dans une Fashionsphère qui n’a pas toujours été tendre avec elle. Difficile de se faire une place à l’époque où les réseaux sociaux semblaient encore obscurs et où l’influenceuse elle même ne savait pas vraiment comment se présenter et encore moins comment définir ses activités. Un sentiment désormais loin derrière elle alors qu’elle déclame, fataliste : « tout le monde n’est certainement pas supposé m’apprécier mais au moins, on admet que j’ai un certain pouvoir ».

Ce pouvoir, c’est assurément sa communauté de plus de 15 millions de followers à travers le monde. A la tête d’un petit empire – lancé en 2009, le blog The Blonde Salad est devenu une société estimée à 7 millions de dollars l’année dernière -, Chiara Ferragni partage son actualité « au quotidien, à travers des stories mais aussi jusqu’à six posts par jour ».

Des relations privilégiées avec les Maisons de Luxe

Sur la scène du Vogue Fashion Festival, Chiara Ferragni partage sa prise de parole avec Maria Grazia Chiuri, Directrice Artistique pour la Maison Dior.

Car s’il y a bien une marque qui a tiré son épingle du jeu lors du mariage de l’influenceuse en Sicile – en septembre dernier, avec le chanteur Fedez – c’est bien l’illustre Maison de couture française. Aux commandes de la réalisation des deux robes de mariée, Dior a pu bénéficier de l’effet de rebond de ces noces démesurées qui ont même donné lieu à leur propre hashtag, #TheFerragnez. Ainsi, selon l’institut d’études Launchmetrics, sur un montant global estimé de 36 millions de dollars générés par l’événement en terme de Media Impact Value à travers les différentes plateformes de réseaux sociaux, 5,2 millions de dollars seraient directement liés à Dior… soit 15% du buzz total.

Sponsorisé par d’autres marques telles que Prada, Alberta Ferretti ou encore Lancôme, le mariage de Chiara Ferragni a disposé d’une viralité facilitée par l’incitation des invités « à poster absolument tout de qu’ils désiraient », comme l’explique Chiara Ferragni. Face à elle, Maria Grazia Chiuri, 54 ans, avoue « ne rien connaître aux usages du digital », si ce n’est par le biais de sa progéniture. Proche de l’influenceuse, avec qui elle partage bien plus qu’une nationalité – « et un certain talent pour le bavardage » depuis leur rencontre il y a cinq ans -, elle a vécu l’élaboration de ces robes de mariée comme un moment à part… et finalement « très intime malgré cet énorme business » : « parfois, vous ne réalisez qu’après coup l’ampleur du phénomène, analyse t-elle. C’est bien, aussi, d’être dans l’instant présent ! »

Credit à la Une : Chiara Ferragni PR

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