Burberry réalise l’une des meilleures croissances de l’année
Publié le par Journal du Luxe
L’enseigne de prêt-à-porter de luxe britannique Burberry, réputée pour ses emblématiques trenchs beiges, a récemment fait état d’une hausse de 14% de ses revenus au trimestre dernier.
Burberry bat des records
Alors que l’année 2013 a été vécue comme difficile pour de grands acteurs du secteur du luxe, les performances économiques de l’enseigne britannique étonnent et réjouissent.
Grâce au troisième trimestre de la période 2013/2014, Burberry a réalisé une hausse de revenus de 14% ainsi qu’un chiffre d’affaires dépassant les 2 millions de Livres sterling. La maison de mode connait une ascension fulgurante, réalisant ses ventes les plus élevées depuis 2009.
La remontée de la firme a ravi les investisseur, le titre de Burberry ayant accru de 5% à la bourse de Londres. Dans son sillage, l’enseigne britannique a également engendré des répercussions positives sur d’autres enseignes de mode comme LVMH ou Kering.
Les raisons de la remontée de Burberry
Le formidable chiffre d’affaires réalisé par Burberry est principalement dû à l’importance de son implantation en Chine ainsi qu’à la croissance de ses ventes en ligne.
Principal moteur de croissance dans le secteur du luxe, la Chine est l’un des facteurs majeurs ayant contribué à la hausse des ventes de Burberry. Le groupe a déclaré que ses luxueuses collections de prêt-à-porter pour hommes et femmes, les accessoires créés par la maison ainsi que ses iconiques trench coats sont les points forts de ses ventes.
En outre le directeur financier de la maison, Carol Fairweather, a affirmé que la stratégie digitale du groupe touchait particulièrement ses consommateurs chinois, 20 à 25 ans plus jeunes que ses autres clients dans le monde. Elle a par ailleurs souligné que l’entreprise avait était parmi l’une des premières du secteur du luxe à intégrer ses collections à la vente en ligne, et avait bâti sa présence sur les réseaux sociaux très en avance.
Frédéric Rozier, spécialiste économique, affirme que même si la croissance de Burberry reste infèrieure à celle que l’entreprise avait connu pour l’année 2010/2011, elle repart sur des bases solides.