Dior Joaillerie a 20 ans : le documentaire de Loïc Prigent.

On n’a pas tous les jours 20 ans. À l’occasion de cet anniversaire, le réalisateur Loïc Prigent s’est penché sur les créations de Victoire de Castellane pour la Maison Dior.

Une rétrospective Dior Joaillerie.

Directrice artistique de la Division Joaillerie de Dior depuis le lancement de cette activité à la fin des années 90, Victoire de Castellane a su imposer son style aussi unique que narratif. Quelle histoire se cache derrière chaque collection, de la Fiancée du Vampire à Milly Carnivora ?

Devant la caméra de Loïc Prigent, la créatrice revient sur la genèse de chaque ligne, au fil des années. « Tout ce qui fait peur dans la vie, j’aime le sublimer dans la joaillerie » confie t-elle en dévoilant ses pièces, bien souvent uniques et prêtées, ici, par leurs propriétaires collectionneurs. À ces bijoux de Haute Joaillerie – souvent d’inspiration naturaliste – se mêlent également des pièces plus accessibles, à l’image de la collection bestseller MimiOui, imaginée comme « la lingerie du bijou ». « Je voulais que chaque fille puisse s’offrir un petit diamant, analyse Victoire de Castellane. C’est bien de rêver mais si on ne peut jamais rien s’offrir de ce rêve, c’est un peu déprimant, ça ne m’intéresse pas. »

Victoire de Castellane en 200 créations.

Pour appuyer ce récit chronologique, la créatrice présente ici plus de 200 pièces – pour une valeur totale de plus de 50 millions d’euros – complétées de photographies et de dessins d’archives. L’occasion de revenir également sur les savoir-faire propres à chaque collection, de la peinture sur or au sertissage de diamants au sein même des pierres en passant par le procédé de laquage translucide utilisé dans la collection Rose Dior Pop. Point d’orgue de cette saga de 40 minutes : la découverte de la nouvelle collection Dior et Moi qui, pour la toute première fois, met à l’honneur le travail de la perle.

Bonne nouvelle : cette plongée créative, onirique et colorée est disponible dans son intégralité sur YouTube.