Gucci imagine une bague connectée avec Ōura.
Publié le par Journal du Luxe
La maison de luxe dévoile son partenariat avec l’entreprise Ōura, spécialisée dans la conception de bagues connectées.
L’internet des objets selon Gucci.
Quelques jours après avoir apporté quelques précisions quant au développement de sa feuille de route sur le Web3 et annoncé l'inauguration de son académie de gaming, la griffe italienne entend bien en parallèle promouvoir des outils dédiés au suivi de la santé physique et mentale.
Pour ce faire, la maison emmenée par le directeur artistique Alessandro Michele officialise ces jours-ci son rapprochement avec Ōura. Spécialisée dans l'internet des objets (IoT), la start-up finlandaise - qui a levé quelque 100 millions de dollars l'année dernière - propose ici une bague dotée de capteurs biométriques et revisitée aux couleurs de Gucci.
Outre son monogramme Double G et ses détails en or 18 carats, le bijou en titane recouvert de PVD noir propose avant tout de mesurer et d'analyser au quotidien trois indicateurs-clés à savoir le sommeil, le niveau de forme et l’activité. À ces insights s'ajoutent une fonctionnalité de surveillance du rythme cardiaque ainsi que des capteurs de température.
La bague est reliée à une application Gucci x Ōura qui intègre notamment une bibliothèque contenant des séances de méditation audio, des sons favorables à l'endormissement, des exercices de respiration et d’autres contenus guidés destinés à favoriser une "approche holistique" du bien-être.
Si cette innovation se veut contre-balancer l'implication croissante de Gucci dans les univers virtuels parfois décriés pour leur impact sur la santé physique et psychique, elle n'est pas non plus sans faire écho à une réalité économique : selon des chiffres de la Commission européenne - qui a proposé en début d'année un renforcement législatif autour de la collecte et du traitement des données personnelles liées à ces objets - la valeur du marché de l'IoT, tous segments confondus, pourrait en effet atteindre 110.000 milliards d'euros d'ici 2030.