Ganni, le twist scandinave
Publié le par Journal du Luxe
A l’heure où les robes et jupes légères envahissent la plage, les pavés et les réseaux sociaux, la marque danoise Ganni continue de tirer son épingle du jeu.
La girl next door, version Copenhague
Ganni est né en 2000 à Copenhague sous l’impulsion du galeriste Frans Truelsen. En 2009, la marque est rachetée par le duo Ditte et Nicolaj Reffstrup, respectivement Directrice Artistique et CEO. Ces derniers s’écartent volontairement de l’ADN maille de la griffe, auparavant spécialisée dans le cachemire, pour proposer une ligne complète de prêt-à-porter et d’accessoires.
Imprimés floraux, vichy ou rayures, Ganni tend à proposer des pièces ready to wear, à la fois simples et colorées. Un style relativement éloigné du traditionnel minimalisme scandinave.
« Avec Ganni, nous avons voulu créer quelque chose de différent, en rupture avec les stéréotypes de la mode scandinave qui, à nos débuts, s’affichait soit comme hyper conceptuelle, soit comme girly et bohème. Nous avons souhaité créer une alternative en développant une approche créative plus ludique, plus décontractée. Le style Ganni est à l’image de ce que je souhaite porter, de ce que je souhaite refléter. Un style sans dogmes, sans règles, qui laisse de la place à la personnalité, aux contrastes et à l’expérimentation » – Ditte Reffstrup, Directrice Artistique Ganni
#GanniGirls
Fort, entre autres, de deux collaborations avec Net-A-Porter, Ganni est majoritairement détenu, depuis décembre dernier, par le fonds d’investissement américain L Catterton (LVMH), lui-même accompagné par Tikehau Capital. Cette participation devrait encore accroitre le développement de la marque et de son expansion internationale, Ganni étant déjà diffusé dans plus de 400 points de vente à travers le monde et générant un chiffre d’affaires annuel d’environ 60 millions d’euros.
La notoriété croissante et l’influence de la griffe tient également à sa présence sur les réseaux sociaux, Instagram en tête. Si les créateurs de Ganni affirment s’inspirer du style des femmes croisées dans les rues de Copenhague, les adeptes de l’enseigne, à l’instar de l’influente Pernille Teisbaek, ont également à coeur de partager leurs pièces et leurs looks sous le hashtag #gannigirls, qui compte aujourd’hui près de 20 000 mentions sur Instagram.