Gucci signe un « fashion hack » de Balenciaga.

Publié le par Journal du Luxe

La rumeur était donc vraie. Dans le cadre de sa dernière présentation, la maison italienne – qui célèbre cette année son centenaire – a dévoilé une série de pièces inspirées par le vestiaire de Balenciaga.

Un « Hacking Lab » de luxe.

Avec ce court-métrage/défilé baptisé « Aria », Alessandro Michele a voulu livrer une interprétation très personnelle de la mythologie qui enveloppe la maison Gucci. Pour cette collection anniversaire, le directeur artistique a ainsi multiplié les clins d’oeil à l’histoire de la griffe et à celles et ceux qui ont jalonné son histoire, à l’instar de pièces estampillées « Savoy Club », un hommage à l’hôtel londonien du même nom où Guccio Gucci fût un temps employé.

Au rythme d’une playlist inédite où tous les titres de morceaux contiennent le nom « Gucci » – symbole de la résonance de la marque dans la culture populaire -, Michele a également tenu à rendre un hommage appuyé à « la rigueur anticonformiste » de Demna Gvasalia, directeur artistique de Balenciaga depuis 2015. Plusieurs échanges de messages entre les créateurs des deux maisons du groupe Kering, ont ainsi été savamment mis en scène sur les réseaux sociaux de la griffe florentine.

demna alessandro

Loin de la collaboration en bonne et due forme, la pratique se veut ici relever d’un « hacking lab d’incursions et de métamorphoses » selon Michele qui explique avoir « chapardé les designs de Demna ». Résultat ? Un savant mélange des genres et des codes, où les logos se juxtaposent voire se mêlent, à l’instar d’un collier siglé Balenciaga où le G devient le « Double G » de Gucci.

Gucci Balenciaga Aria

Une opération aux allures de mise en abyme pour un méta-luxe qui s’éloigne ici de ses régulières incursions streetwear pour puiser son inspiration dans son propre giron.

Les silhouettes du show Aria sont à retrouver sur le site officiel de Gucci.

Crédits visuels : ©Gucci

Mode