LVMH lance sa plateforme de revente de matières dormantes.

Dans le cadre de sa stratégie environnementale LIFE 360, le groupe de luxe annonce l’inauguration d’une interface dédiée à la revente de ses surplus de matières.

Sourcing : revaloriser les stocks de luxe.

« Il faut donner une autre vie à ces produits et ces matières qui visent l’éternité » nous expliquait récemment Hélène Valade, Directrice Développement Environnement LVMH.

De la vision à l’illustration pratique : le groupe dévoile ces jours-ci une interface de sourcing inédite regroupant les matières non-utilisées par ses maisons de mode et de maroquinerie. Baptisée Nona Source, cette plateforme se veut offrir à de jeunes créateurs et marques des textiles et cuirs d’excellence à des prix allant jusqu’à -70%. Sur le site, les produits sont répertoriés via des fiches techniques détaillées – grammages, coloris, motifs… – et dotés de photographies permettant d’apprécier au mieux leur qualité et leur rendu. Seule exception, les motifs exclusifs ou les tissus logotypés ne sont pas proposés à la vente pour des raisons évidentes de propriété intellectuelle.

Les matières sont proposées « au rouleau, à la peau ou au panneau, sans découpe ni échantillonnage, et selon la quantité disponible » indique LVMH qui précise que l’offre se concentre dans une premier temps sur des stocks localisés en France avec une livraison réservée à l’Europe et au Royaume Uni.

Ce projet alliant Fashion Tech – sujet de notre prochain webinar en accès libre – et économie circulaire s’inscrit par le biais d’une start-up fondée au sein de DARE, le programme d’intrapreneuriat LVMH, par trois collaborateurs.

Cette annonce intervient quelques jours après la présentation d’Aura, un projet de blockchain Luxe facilitant – notamment – la traçabilité des matières et impliquant LVMH, mais aussi les maisons Prada et Cartier.