Sacs de luxe : quelles tendances sur le marché secondaire ?

Publié le par Journal du Luxe

En octobre 2019, Rebag, spécialiste de la revente online de sacs de luxe, dévoilait Clair by Rebag, une application destinée aux consommateurs et dédiée à l’estimation de pièces pre-owned. Alors que sort ces jours-ci le Clair Report 2020, que révèlent les indicateurs-clés ?

Hermès leader, Bottega Veneta en croissance…

Hermès sera toujours Hermès. Au palmarès des marques dont les sacs se revendent au plus près de leur prix initial, la maison parisienne fait figure de leader incontesté, avec une valeur de revente estimée en moyenne à 80% du prix du neuf. Chanel, Louis Vuitton et Saint Laurent s’affichent également comme des valeurs sûres avec un indicatif de revente compris entre 55 et 65%.

Mais au sein de ce classement, deux autres griffes tirent leur épingle du jeu. Selon le rapport, Dior serait ainsi en progression de valeur de +13% depuis l’année dernière, boosté notamment par le succès de la réédition de son sac Saddle mêlant accents vintage et logomania.

Même son de cloche chez Bottega Veneta alors que les créations de Daniel Lee, directeur artistique de la marque depuis l’été 2018, gagnent elles-aussi en valeur : alors qu’ils se revendaient l’année dernière à environ 28% de leur prix initial, les sacs de la griffe atteignent aujourd’hui les 38%. Les modèles les plus cotés du moment ? Le Jodie Hobo ou encore The Pouch, avec des prix de revente de respectivement 95% et 86%.

De petits accessoires prometteurs

Cet été, l’application Clair a ajouté à ses fonctionnalités l’estimation d’accessoires tels que les solaires, les ceintures, les foulards et la petite maroquinerie. Au regard des premiers mois d’insights, il apparaît que les accessoires les plus valorisés sur le marché de la revente dont les porte-clés (119%) et les pochettes (109%) suivis par les porte-cartes (96%) : autant de pièces plébiscitées par leur aspect « fonctionnel » comme le souligne l’étude.

Alors que les produits logotés et/ou monogrammés semblent avoir le vent en poupe sur ce segment de marché, l’appétence pour ces petites pièces, souvent positionnées en entrée de gamme luxe, gagne du terrain. « Il semble que les marques puissent étendre leur valeur à travers ces catégories et ces sous-catégories allant bien au-delà des grosses pièces de maroquinerie » confirme le rapport.

L’intégralité du Clair Report est accessible ici.

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