Les parfums Christian Dior, Givenchy et Kenzo s'engagent auprès de la filière de la betterave.
Publié le par Journal du Luxe
Sous la bannière du groupe de luxe LVMH, les trois Maisons s'impliquent dans un programme commun visant à réduire l'impact environnemental de la culture de la betterave française, une composante majeure de leurs fragrances.
Une filière-clé pour LVMH Beauté
À l'heure où l'engagement durable des marques et des Maisons tend à gagner en influence dans les décisions d'achat des nouvelles générations de consommateurs, Parfums Christian Dior, Kenzo Parfums et Givenchy Parfums mutualisent leurs objectifs autour de la filière de la betterave.
Cette année, les trois entités annoncent ainsi accompagner 380 hectares de cultures dans le Grand Est dans leur transition agroécologique, pour produire l'équivalent de 45% de leurs besoins en alcool. L'initiative s'inscrit ici sous la forme d'un partenariat avec Cristal Union, une coopérative agricole qui regroupe plus de 11.000 professionnels de la filière de la betterave, de sa culture à sa production et sa commercialisation sous forme de sucre, alcool ou bioéthanol.
"Cette collaboration marque un jalon important sur le chemin tracé par le programme LIFE 360 vers la régénération de cinq millions d'hectares d'écosystèmes", explique Hélène Valade, Directrice Développement Environnement de LVMH qui insiste sur "la place prépondérante de la betterave dans la chaîne d'approvisionnement du groupe d'activités LVMH Beauté." Lancé en 2012, LIFE (LVMH Initiatives For the Environment) regroupe les engagements environnementaux du groupe sur des thématiques-clés telles que la protection de la biodiversité, la lutte contre le dérèglement climatique, l'économie circulaire ou encore la traçabilité des process.
Un programme R&D sur cinq ans
Le soutien financier de Parfums Christian Dior, Kenzo Parfums et Givenchy Parfums envers la filière s'accompagne également d'un programme de recherche et développement mené sur cinq ans. Toujours en collaboration avec Cristal Union, ce dernier vise à mettre en place certaines pratiques agronomiques au sein de 12 exploitations.
Ces tests, qui porteront notamment sur l'optimisation des couverts végétaux et l'utilisation renforcée de matières organiques, seront régulièrement évalués par Genesis, une start-up spécialisée dans la mesure de l'état de santé et de la qualité des sols. Fondée par Quentin Sannié - co-fondateur de Devialet - et Adrienne de Malleray - ex rédactrice en chef du groupe Canal+ -, l'entreprise s'était distinguée l'année dernière en tant que finaliste du LVMH Innovation Award dans la catégorie Sustainability et a depuis rejoint la Maison des startups LVMH, l'incubateur parisien du groupe.