Kering s'engage dans la transition écologique en Asie-Pacifique.

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Le groupe de luxe s'est associé à l'Université Nationale de Singapour pour créer, via le Centre de Gouvernance et de Durabilité de l'entité, un outil permettant de mesurer l'impact environnemental des entreprises en Asie-Pacifique. 

Mesurer la durabilité des entreprises en Asie-Pacifique

Kering le clame haut et fort : le pouvoir de l'action collective est irréfutable. C'est pour cette raison que le groupe de luxe français noue régulièrement des partenariats avec des acteurs internationaux afin de promouvoir une industrie plus vertueuse, à l'instar du nouveau cursus dédié aux modèles de gouvernance durables avec le London College of Fashion dévoilé il y a quelques semaines. 

Aujourd'hui, Kering met le cap sur une autre institution scolaire et liée à la recherche. La firme haut de gamme s'est en effet unie à l'Université Nationale de Singapour, plus précisément à son Centre de Gouvernance et de Durabilité (CGS). L'objectif de cette collaboration est de mettre en place un référentiel de mesure de l’impact des stratégies green des grandes entreprises d’Asie-Pacifique.

©Université Nationale de Singapour

Ainsi, pendant trois ans, le laboratoire du GCS va analyser les feuilles de route écologiques et les rapports environnementaux des sociétés afin de présenter un état des lieux sous forme de triptyque. La première et la troisième études observeront la place de la biodiversité dans ces entreprises et le deuxième rapport explorera leur stratégie quant à leur transition écologique. Pour la première de ces trois études, nommée "Nature-Related Practices and Strategies in Asia-Pacific", 700 entreprises ont été passées au crible. D'après le GCS, 35% d’entre elle n’évoquent la nature dans leur rapport d’activité qu’à travers le prisme de la ressource matérielle qu’elle constitue.

Ces rapports entendent donc proposer un outil de mesure commun à toutes les entreprises et des analyses concrètes pour appréhender leur vision durable, les comparer et percevoir leur marge de progression. Ils sont destinés aux chefs d'entreprise, aux investisseurs, aux institutionnels, aux professionnels du secteur ou encore aux ONG.

©Anthony Seklaoui/Gucci

"Les défis écologiques auxquels nous faisons face aujourd’hui sont complexes. En travaillant main dans la main avec une université reconnue pour son expertise sur le développement durable, nous confirmons encore et toujours la volonté du groupe de participer à la transition écologique de l’Asie-Pacifique" a expliqué Marie-Claire Daveu, Directrice du Développement Durable et des Affaires Institutionnelles de Kering.

A travers ce projet, Kering compte s'investir un peu plus en Asie-Pacifique, une région à fort potentiel malgré les conditions de marché difficiles en Chine qui ont pesé sur le chiffre d'affaires du groupe. Au premier trimestre de l'année, la multinationale a enregistré 4,5 milliards d'euros de ventes, soit une baisse de -10% par rapport à la même période de 2023.

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