Contrefaçon : un réseau de montres de luxe décelé à Paris
Publié le par Journal du Luxe
Un réseau de contrefaçon de montres de luxe a été décelé à Paris. La gendarmerie nationale a saisi des milliers de garde-temps contrefaits. Le butin est évalué à 1,5 million d’euros.
1,5 million d’euros de montres de luxe contrefaites
La gendarmerie nationale peut se réjouir. Elle vient de mettre la main sur un important réseau de contrefaçon. Les malfaiteurs exerçaient leur activité illégale au cœur de la Seine-Saint-Denis.
Les enquêteurs ont saisi plus de 5 600 montres de luxe contrefaites. « 42 000 euros en numéraire et près de 1,5 million d’euros sont appréhendés au titre des avoirs criminels », a déclaré la gendarmerie nationale dans un communiqué.
Le processus de démantèlement fait suite à une plainte de LVMH. Le groupe de luxe avait sollicité les enquêteurs en décembre 2015. De fil en aiguille, ces derniers sont parvenus à identifier deux sociétés suspectes.
Celles-ci vendaient directement leurs montres de luxe contrefaites auprès de commerçants alentour ou via Internet. La gendarmerie s’y est donc intéressée de plus près. Elle a mené une perquisition au sein des deux entrepôts des sociétés implantées en Seine-Saint-Denis.
Des montres TAG Heuer, Hublot et Dior issues du marché de la contrefaçon
Le réseau distribuait des montres de luxe contrefaites des plus grandes Maisons horlogères à l’instar de Hublot, TAG Heuer et Dior. La perquisition a permis de mettre la main sur 5 650 fausses montres de luxe. 42 000 euros en espèces ont également été découvert, ainsi que des documents comptables illégaux.
Les quatre malfaiteurs ont été mis en garde à vue et se présenteront devant le tribunal de Bobigny en janvier 2017.
La contrefaçon des produits de luxe fait rage en France et dans le monde entier. Depuis le déploiement d’internet, cette pratique illégale ne cesse de se développer. Certains sites e-commerce bien connus sont même soupçonnés de vendre ces articles sur leur plateforme.
Dernièrement, Alibaba, site e-commerce chinois a été soupçonné de commercialiser des produits contrefaits sur sa plateforme. Des soupçons qui ont valu la suspension de son adhésion à la Coalition internationale anti-contrefaçon.