Maison Courbet : la joaillerie durable Place Vendôme
Publié le par Journal du Luxe
Nouvellement implantée Place Vendôme, la jeune marque de haute joaillerie Courbet entend bien se faire un nom en inscrivant ses créations dans une démarche écologique.
Let’s Commit !
Sur la table du nouveau showroom parisien de Courbet, de délicats liens se juxtaposent en une déclinaison colorimétrique proche de celle de l’arc-en-ciel. Ces créations, bracelets alliant coton, or et diamants, font partie de la collection Let’s Commit. Le principe est simple : chaque couleur de bracelet renvoie à une cause défendue par une association – Paris Tout P’tits, Action Enfance, My Coral Garden… – à laquelle 15% du prix de vente du bijou est reversé. Au total, une douzaine d’initiatives sont soutenues par la marque, qui organise une fois par mois un dîner visant à célébrer chacun de ces engagements.
L’éthique du diamant de synthèse
Car Courbet a une ambition, celle de porter des valeurs durables et solidaires. Lancée il y a tout juste un an, la Maison s’applique en effet à développer une démarche écologique, qu’il s’agisse de l’écrin en cuir recyclé à la boite en carton upcyclée – dont le montage en origami ne suppose pas d’utilisation de colle – en passant, bien entendu par les matériaux composant les bijoux. L’or recyclé côtoie ainsi un parti-pris fort, véritable pilier de la marque : travailler uniquement le diamant de synthèse. « Le diamant de culture apporte une réponse intéressante à une demande croissante de pierres, boostée notamment par la récente popularisation des bagues de fiançailles en Chine et en Inde. Il s’inscrit également dans la lignée des attentes des consommateurs, de plus en plus attentifs aux conditions de sourcing et à la traçabilité des bijoux, analyse Charlotte Daehn, Responsable des Relations Publics de Courbet. A cette transparence de la démarche s’ajoute également le désir d’accéder à un produit de très grande qualité, à un prix plus abordable. L’idée n’est absolument pas de stigmatiser le diamant de mine mais bien de démontrer qu’il y a de la place pour les deux. Chacun répond à des appréciations et à des envies complémentaires ».
Derrière Courbet…
A la tête de la société, Manuel Mallen, entrepreneur passé chez Richemont et à l’origine du rachat de la Maison Poiray – avec la participation d’un associé et d’un fond d’investissement – en 2013. Après avoir revendu ses parts en 2017, ce dernier initie l’aventure Courbet en s’associant à la designer suédoise Marie-Ann Wachtmeister, à l’origine, entre autres, de la bague Ma Préférence de Poiray. Ensemble, ils imaginent une identité de marque fidèle aux engagements qui leurs sont chers et faisant la part belle à la modularité : bague transformable en créole, boucle d’oreille ajustable sur un double niveau…
Next-step pour 2019 : un partenariat avec le premier laboratoire de création de diamants de synthèse français.