Mauboussin produira ses bijoux en France désormais
Publié le par Journal du Luxe
Mauboussin parie sur le made in France. Le joaillier espère ainsi réduire ses délais de production et compte atteindre les 100 millions d’euros de chiffre d’affaires.
Mauboussin fait son grand retour en France
Mauboussin rapatrie sa production en France. Un évènement marquant pour le joaillier qui avait décidé de déserter la Place Vendôme en 2015.
Son PDG Alain Demarq a pris la décision de faire marche arrière pour mieux repartir de l’avant. Il faut dire que le marché français constitue 75% des ventes de la Maison de joaillerie avec 234 points de vente implantés sur le territoire.
En produisant ses bijoux dans l’Hexagone, Mauboussin compte séduire davantage les français en revendiquant ses créations made in France. Les amateurs français de joaillerie sont en effet friands des bijoux Mauboussin dont la bague Chance of love est le solitaire le plus vendu dans le pays.
Il s’en est en effet écoulé 110 000 exemplaires depuis 2005. Les bagues Chance of Love sont commercialisées à hauteur de 1 445 euros.
Des bijoux de luxe accessibles
La question du luxe accessible fait souvent débat dans cet univers où les prix justifient l’exception et la rareté d’un produit.
« L’excellence, c’est la création, pas le prix »
Une question sur laquelle Alain Namarq possède un avis bien tranché. « En rendant le bijou accessible, j’ai tourné la page du bijou trophée social, porté par un autre trophée social : la femme. L’excellence, c’est la création, pas le prix », confie l’homme d’affaire au Parisien. Pour information, les création de Mauboussin sont pour la plupart vendues au-dessous de 2 000 euros.
Une politique qui n’empêche pas le PDG de la Maison de revoir ses ambitions à la hausse. « Je vise les 100 millions d’euros de chiffre d’affaires d’ici trois à quatre ans contre 65 millions aujourd’hui », poursuit l’intéressé.
Pour ce faire, Mauboussin misera sur une livraison directe du bijou en point de vente, ce qui permet au joaillier de « gagner du délai, ainsi qu’un meilleur service », indique Alain Nemarq.