Wallace Chan, artiste joaillier onirique

Publié le par Journal du Luxe

La maison Wallace Chan s’est rendue pour la seconde fois à la Biennale des Antiquaires, ayant eu lieu en septembre dernier. La prestigieuse griffe asiatique se démarque singulièrement des tendances joaillières actuelles, proposant de véritables œuvres d’art, hautes en couleurs et dotées d’un imaginaire très riche.

A l’occasion de la Biennale des Antiquaires, le joaillier a créé une nouvelle collection au style poétique et onirique.

 

Wallace Chan, créateur d’une collection fantasmagorique

Le style de Wallace Chan, caractérisé par la poésie et le rêve, se retrouve dans chacune de ses œuvres. Les différents succès de la griffe, à l’image du Secret Abyss, affichant une myriade de diamants de 200 carats, ou encore le Gleam of wave, matérialisent l’imaginaire de son créateur en transportant le spectateur en Orient, à la rencontre de créatures extraordinaires. Dans cet univers hors du commun, la faune et la flore sont magnifiées par des diamants et des pierres aux couleurs époustouflantes.

Ainsi, Vividity, fleur d’un autre monde de 64 carats dont le cœur, formé par une incroyable tourmaline elbaite, est d’un rose rouge profond et dont les pétales se terminent par de brillantes tourmalines vertes, jaunes et bleues, subjugue pas sa multitude de détails.

Des jades impériales translucides au vert poignant, des spinelles éclatantes multicolores, des tanzanites dans les tons de violet bleu hypnotisants, ainsi que des opales noires intenses subliment les créations de Wallace Chan.

 

Wallace Chan

 

Wallace Chan, maître de l’art joaillier

Déjà apprenti sculpteur à l’âge de 16 ans, Wallace Chan crée son propre atelier de sculpture nommé Wallace Cut 15 ans plus tard, en 1987. Il y impose une technique particulière basée sur les camées et les intailles, afin de créer une gravure en trois dimensions.

Par le biais de ces joyaux imaginaires, Wallace Chan fait découvrir au grand public occidental des gemmes qui leur sont méconnues, occupant cependant une place primordiale au sein de la haute joaillerie asiatique.

Par ailleurs, Wallace Chan ne se contente pas de créer et de mettre en avant ses bijoux lors d’expositions, il les magnifie en leur donnant vie. Ces perles fines baroques aux formes incongrues animent ainsi une luxueuse fourmi de la collection The Mighty, tenant entre ses mandibules de titane recouvertes de diamants jaunes une rubellite de 21,41 carats, ou encore un saphir rose étoilé se métamorphosant en une sorte d’anémone majestueuse.

 

Wallace Chan

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Véritable artiste, Wallace Chan allie avec succès technique et innovation. Aujourd’hui, son savoir-faire est salué par l’ensemble de la profession.

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