Gucci veut miser sur la laine responsable grâce à la blockchain.
Publié le par Journal du Luxe
Dotée d'un plan d'action ambitieux en matière de responsabilité sociétale et environnementale, la maison de luxe s'allie à Chargeurs Luxury Fibers afin de renforcer son approvisionnement en fibres de laine durables.
Un partenariat en faveur de l'agriculture régénératrice.
Plus de laine responsable dans les créations signées Gucci. À l'heure où les engagements sociaux et environnementaux des marques s'inscrivent comme un critère d'adhésion croissant chez les consommateurs du luxe, la griffe italienne entend bien poursuivre ses efforts en la matière.
Alors que son groupe-parent Kering renforçait récemment son Material Innovation Lab par des méthodes de teinture alternatives, ce nouveau partenariat entre Gucci et Chargeurs Luxury Fibers permettra à la maison de se fournir en fibres de laine mérinos répondant aux critères du label Nativa. Ici, la laine provient d'un réseau de fermes d'élevage de moutons basées en Uruguay et pratiquant l'agriculture régénératrice ; le respect du protocole - tourné vers le bien être animal, la préservation des sols ou encore la biodiversité - fait l'objet d'une traçabilité à chaque étape de la supply chain, notamment via la technologie blockchain. Un concept qui a déjà séduit plusieurs marques grand public et luxe, à l'image de la créatrice britannique Stella McCartney.
Dans le cadre de partenariat, qui porte sur une durée initiale de quatre ans, Gucci investira également en faveur d'initiatives en faveur des communautés locales.
Cette initiative a valu à la maison de luxe d'obtenir, il y a quelques jours, le prix "Climate Change" décerné par la Chambre nationale de la mode italienne.
Ce projet fait écho au lancement, en janvier 2021, du Fonds Régénératif pour la Nature au sein du groupe Kering et visant à se concentrer sur les méthodes de production de quatre matériaux bruts - la laine, mais aussi le cuir, le coton et le cachemire - en accompagnant, d'ici 2025, la conversion d'un million d'hectares d'espaces vers des pratiques régénératives.