Hermès : retour à la croissance au 3ème trimestre.
Publié le par Journal du Luxe
Portée par une stratégie retail dynamique, la maison de luxe a enregistré des chiffres à la hausse pour la période de juillet à septembre.
Une tendance trimestrielle à +7%
Dans un contexte économique et social fragilisé par l’épidémie de Covid-19, Hermès n’a jamais caché sa confiance en l’avenir. Avec l’ouverture et la rénovation d’une douzaine de points de vente physiques depuis le début de l’année, le déploiement de son e-commerce sur de nouveaux marchés et le renforcement de ses capacités de production, la griffe parisienne tire son épingle du jeu au troisième trimestre avec une croissance affichée de +7% à taux de change constants.
« 2020 voit l’affirmation d’enjeux stratégiques majeurs, la responsabilité sociale et environnementale, la digitalisation des usages et des modes de vie ainsi que la dynamique des marchés asiatiques, explique Axel Dumas, Gérant d’Hermès. La prise en compte de ces changements profonds et durables nous permet aujourd’hui de rester confiants face à un avenir toujours incertain. La bonne tenue de nos performances nous permet de poursuivre nos investissements et les créations d’emplois. »
À l’issue de ces neuf premiers mois de l’exercice 2020, le chiffre d’affaires du groupe atteint ainsi les 4,288 milliards d’euros, en baisse de -14%.
Un retail dynamique
Alors que le secteur global du luxe pourrait enregistrer une baisse de -25 à -45% au terme de l’année, Hermès tient la barre : sur ce seul troisième trimestre, l’activité dans ses magasins a grimpé de +12%, complétée par un e-commerce favorisé par l’hyper-accélération des usages online en période de distanciation sociale. Après des lancements à Hong Kong, à Macao et en Corée, la maison inaugurait d’ailleurs cette semaine deux flagships virtuels, en Arabie Saoudite et aux Emirats Arabes Unis.
Au détail, l’Asie hors Japon tire les résultats vers le haut avec une croissance de +29% au troisième trimestre. À l’issue des trois premiers trimestres, cette zone enregistre une progression de +4%, loin devant l’Amérique (-29%), l’Europe hors France (-27%) et la France (-33%), directement pénalisées par la diminution des flux touristiques internationaux.