Le Sénat interdit la destruction des invendus non-alimentaires.

Publié le par Journal du Luxe

Mercredi 25 septembre, le Sénat a adopté en première lecture le projet de loi « anti-gaspillage ».

Du mass-market au Luxe : revaloriser le produit.

Sénat vote invendus

Votée à l’unanimité moins un, cette nouvelle loi s’applique – parmi des centaines de secteurs – aux textiles, accessoires ou encore aux produits d’hygiène et de beauté. « Chaque année, près d’un milliard d’euros de produits non alimentaires non vendus sont détruits », a indiqué Brune Poirson, secrétaire d’Etat à la transition écologique. L’objectif est donc désormais de sanctionner toute personne physique ou morale optant pour l’altération volontaire – incinération, application de javel, lacération… – de produits neufs invendus et d’encourager ainsi des alternatives plus durables telles que le don, la réutilisation ou le recyclage. Des cas d’exception sont néanmoins prévus pour les objets dont le réemploi ou le recyclage pourraient, d’une façon ou d’une autre, présenter un risque sanitaire ou sécuritaire.

À noter également que cette loi s’adresse à l’ensemble de l’écosystème, des producteurs aux importateurs en passant par les distributeurs, et ce aussi bien dans les points de vente physique que dans le e-commerce.

Si la destruction des invendus de la Maison britannique Burberry à hauteur de 31 millions d’euros avait fait couler beaucoup d’encre durant l’été 2018, les marques de Luxe poursuivent quant à elles leurs réflexions et actions sur le sujet. Ainsi, alors qu’Antoine Arnault, Directeur Communications et Image de LVMH, partageait récemment son souhait de ne pas mettre la fast-fashion et le Luxe « dans le même sac » en matière d’impact environnemental, le Groupe dévoilait le fait que 91% des déchets générés l’année dernière par les activités de ses 75 Maisons ont été réutilisés, recyclés ou transformés en énergies.

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