Dior Makeup mise sur la beauté digitale.

Publié le par Journal du Luxe

Pour célébrer sa collection ‘Dior Makeup Holiday 2020′, la Maison de Luxe lance une opération de maquillage augmenté.

Digital Makeup : vers une nouvelle forme de beauté…

Du monde réel au virtuel, il n’y a bien souvent plus qu’un pas que Dior s’amuse à franchir avec cette nouvelle initiative menée dans le cadre d’un dispositif omnicanal pensé par l’agence MNSTR. À l’occasion de sa nouvelle campagne, lancée pour les fêtes de fin d’année, la griffe propose en effet « d’explorer une nouvelle forme de beauté » grâce à une expérience de maquillage en trois dimensions. Destiné à sublimer l’offre de maquillage « traditionnel » de Dior, ce produit en réalité augmentée a été co-créé par Peter Phillips, Directeur de la création et de l’image chez Dior Makeup, et Inès Alpha, artiste 3D Makeup.

Dior beauté réalité augmentée
Peter Phillips, Directeur de la création et de l’image chez Dior Makeup.
© Dior / MNSTR

“Ces dernières années, la beauté augmentée était principalement cantonnée à répliquer ou mimer la réalité en permettant par exemple d’essayer un rouge à lèvre en réalité augmentée, ou encore de la corriger en affinant nos visages, grossissant nos yeux ou lissant notre peau etc.. Nous avons proposé à Dior Makeup de franchir une nouvelle étape et d’utiliser la technologie au service de l’expression personnelle et créative”

Perrine Lizé – Directrice Générale et Co-Fondatrice de MNSTR.

À la différence des filtres de testing – vus notamment chez Kylie Cosmetics -, le principe du concept est ici « d’augmenter et d’améliorer » le maquillage physique. « Je différencie le maquillage 3D d’un filtre car le premier est fait à l’aide de logiciels de production plus lourds et donne un résultat beaucoup plus réaliste et intégré dans la réalité. Comme si le maquillage 3D était là devant nous, qu’on pourrait presque le toucher, précise Inès Alpha. Mon ambition avec le maquillage 3D est de donner ma vision du maquillage du futur, de le rendre palpable. »

Selon une information Forbes relayée par MNSTR, le marché des objets cryptographiques, c’est à dire uniquement disponibles dans le monde virtuel, aurait dépassé les 200 milliards de dollars cette année. Un engouement qui fait suite au succès des profils virtuels d’influence, et qui n’a pas échappé au Luxe à l’instar des premiers « skins » League of Legends imaginés par Louis Vuitton, ou encore des doudounes virtuelles créées par Burberry dans le cadre du jeu-concours B-Bounce.

Crédit à la Une : © Dior/MNSTR

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