Interparfums dépasse ses chiffres pré-pandémiques.
Publié le par Journal du Luxe
Le spécialiste de la parfumerie de prestige enregistre un chiffre d'affaires en hausse de +11,7% à devises courantes par rapport au premier semestre 2019.
Un premier semestre à 266 millions d'euros.
Quelques jours après avoir ajouté la licence Salvatore Ferragamo à son portefeuille de marques, Interparfums dévoile un chiffre d'affaires de 130 millions d'euros sur le second trimestre 2021, pour un premier semestre évalué à 266 millions d’euros. Après une année 2020 marquée par la crise du coronavirus, ce résultat témoigne d'une reprise positive par rapport au premier semestre 2019, avec une hausse affichée de +11,7%.
Au détail, les marques Jimmy Choo, Coach, Karl Lagerfeld et Rochas tirent leur épingle du jeu avec des croissances comprises entre +21 et +30% : des performances dues à une solide politique de lancements, à l'image de la sortie des lignes "I Want Choo" et "Coach Dreams Sunset" ou encore du parfum "Rochas Girl". Au sein du portfolio, les maisons Boucheron et Van Cleef & Arpels sont les plus affectées, avec des déclins respectifs de -22 et -17% sur l'activité Parfumerie par rapport au premier semestre 2019.
Géographiquement, les chiffres dévoilés par le groupe font état de résultats particulièrement contrastés. L’Amérique du Nord bénéficie ainsi d'un boom de +54% par rapport au premier semestre 2019 grâce à la “conjonction d’un marché des parfums et des cosmétiques très porteur et d’une activité soutenue”, suivi par L'Europe de l’Est, à +45%, et L'Afrique, à +23%. Si les autres zones du globe restent en retrait plus ou moins prononcé, L'Asie renoue quant à elle avec ses niveaux pré-pandémiques, notamment grâce à une très forte accélération des ventes de parfums en Chine.
Dans ce contexte jugé "supérieur aux attentes", Interparfums a annoncé réviser à la hausse ses prévisions pour l’exercice 2021, tablant sur un chiffre d'affaires compris entre 460 et 480 millions d’euros. Le groupe évoque cependant la possibilité de “tensions et retards d’approvisionnement de matières premières ou composants liés à la reprise" qui pourraient, de façon potentielle affecter la dynamique du second semestre.