Chronique
L'IA générative est-il le prochain métavers ?
Publié le par Eric Briones
Beaucoup se posent la question, soupçonnant que l’IA est une nouvelle tendance à la mode qui se dégonflera six mois après… On peut se poser la question, tant l’intrusion de l’IA générative dans les campagnes du luxe, laisse perplexe sur le plan créatif, comme on l’a vu chez Casablanca Paris, Guerlain, Levi's ou Samaritaine Paris Pont-Neuf et dans les nombreuses expérimentations d’agences.
Les résultats témoignent d’une absence de singularité esthétique, qui est pourtant l’ingrédient indispensable du luxe. Un désagréable patchwork visuel parfumé au "Déjà Vu".
Chez Coperni Paris la place de la technologie dans le vêtement et, au-delà, dans nos vies, est une question ontologique. Elle est l'obsession du duo magique Sébastien Meyer et Arnaud Vaillant, le cœur de leur ADN créatif, la formule magique de leur visibilité (la fameuse robe en spray Coperni en 2022).
Coperni vient de frapper un nouveau grand coup avec la campagne intitulée 'The Wolf and the Lamb', une fable librement inspirée de 'Le loup et l’agneau' de Jean de La Fontaine.
L’utilisation de l’IA est parfaitement justifiée. Le sujet de la création étant les intersections entre l’homme et la machine. Mais plus encore, l’IA apporte une force sidérante à cette création, car elle lui permet d’être une vidéo polymorphe de 40 secondes, qui évoluera en permanence pendant 6 mois, offrant 320 000 versions. Par la force de calcul de l’IA, les scénarios, les décors, les looks changeront à chacune de vos visites.
Chapeau bas à Coperni et à leurs partenaires Everest Labs et Epic Games. Un tour de force taillé pour teaser la curiosité de cette génération Z obsédée par le détail.
Pour Coperni, "le diable est autant dans l’œil qui regarde que dans le détail".