Richemont : une croissance trimestrielle boostée par les Etats-Unis.
Publié le par Journal du Luxe
Le groupe de luxe suisse, propriétaire de Cartier, Buccellati ou encore Van Cleef & Arpels, a enregistré des ventes en progression de +12% à taux constants à l’issue de son premier trimestre d’exercice établi d’avril à juin.
Des résultats perturbés par la reprise du Covid en Chine.
Avec des ventes à 5,2 milliards d’euros, Richemont aura pu compter sur la résilience de ses marchés internationaux et ce, malgré une situation sanitaire encore fragile.
Avec +42% de ventes par rapport à la même période l’année dernière, l’Europe a ainsi bénéficié de la reprise des flux internationaux mais aussi d’une forte demande au niveau local, à commencer par la France où les ventes auraient connu une croissance "à trois chiffres" selon un communiqué.
Richemont aura également pu compter sur les bons résultats de ses maisons sur la zone Amériques, en hausse de +25%. Particulièrement dynamiques, les Etats-Unis, constituent même, sur ce trimestre, le plus grand marché unique du groupe en pesant pour 22% de ses ventes.
Si les territoires du Japon et du Moyen-Orient/Afrique ont respectivement bénéficié de ventes en augmentation de +83% et de +6%, l’Asie-Pacifique a vu ses résultats décliner de -15%, fortement impactée par l’impact des mesures anti-Covid prises par le gouvernement chinois ces dernières semaines. Si l’Empire du Milieu affiche des ventes à -37% sur cette période, la zone Asie-Pacifique reste cependant le premier marché de Richemont en concentrant 1,780 milliard d’euros de ventes sur ce trimestre.
La joaillerie leader, la mode en hausse.
Au détail des secteurs, la hausse la plus forte est à attribuer à la division concentrant principalement les activités Mode et Accessoires du groupe. Avec des ventes à +28%, celle-ci est soutenue par les performances des marques Peter Millar, Alaïa, Chloé, Montblanc ou encore par la maison de maroquinerie belge Delvaux, rachetée l’année dernière.
Avec 3,015 milliards d’euros de ventes (+12%), les maisons de joaillerie restent néanmoins le poids lourd de Richemont, suivies par les maisons horlogères, à un peu plus d’un milliard d'euros de ventes (+10%).