Louis Vuitton présente une montre créée en collaboration avec l’Atelier Akrivia.
Publié le par Pauline Duvieu
La maison française vient de dévoiler la toute première pièce de sa série de montres issues de collaborations. Pour cette édition, Louis Vuitton s'est associé au jeune créateur Rexhep Rexhepi, étoile montante de l'horlogerie, de l’Atelier Akrivia.
Louis Vuitton x Akrivia
Collaborer pour mieux régner. Dans l'objectif de dynamiser son segment de montres et proposer des pièces rares à une clientèle exclusive, Louis Vuitton a lancé une série de garde-temps créée en partenariat avec des horlogers indépendants. Tous les ans pendant cinq ans, un artiste du secteur pensera une montre aux côtés de la maison française. Les bénéfices des ventes seront reversés au "Louis Vuitton Watch Prize for Independent Creative", un concours lancé par Jean Arnault, directeur de la division horlogerie du malletier. Cet événement vise à accompagner un horloger indépendant qui recevra une dotation de 150 000 euros, et ce dès 2024.
Pour cette première édition, la marque s'est rapprochée de Rexhep Rexhepi. Le créateur a fondé l’Atelier Akrivia en 2012 et s'est rapidement fait un nom dans le milieu des montres haut de gamme. Un engouement autour du jeune talent qui lui a valu plusieurs récompenses, comme le Prix de la Montre Homme au Grand Prix d'Horlogerie de Genève 2022.
En résulte une toute nouvelle montre, baptisée LVRR-01 Chronographe à Sonnerie. Ce garde-temps au boîtier platine à double face possède une complication Chronographe à Sonnerie animée par un mouvement tourbillon inédit, développé par Rexhep Rexhepi. Et les connaisseurs l'auront reconnu : le boîtier est une réinterprétation de la montre Tambour de Louis Vuitton. Le cadran en verre saphir se pare quant à lui d'un logo unique, subtile alliance de la signature Akrivia et des initiales LV, tandis que le bracelet marron est en cuir de vache.
Pour protéger cette montre, tout en liant la pièce au patrimoine de la maison Louis Vuitton, cette dernière a imaginé une malle ornée d'un motif peint à la main. Les signatures de Rexhep Rexhepi, Jean-Pierre Hagmann, ayant conçu la boucle ardillon, et Nicolas Doublel, qui s'est chargé de l’émaillage, sont apposées à côté du logo réinventé Akrivia x Louis Vuitton.
Une nouveauté d'exception, vendue à un peu plus d'un demi-million d'euros, qui met en lumière les savoir-faire respectifs des deux parties-prenantes et révèle toute l'innovation de l'industrie horlogère. Une ode à la créativité aussi abordée par Chaumet, qui dévoile jusqu'au 5 novembre son exposition "Un Âge d’Or : 1965-1985", revenant sur 20 ans de processus artistique.