Swiss Made : quels changements pour 2017 ?
Publié le par Journal du Luxe
Le Conseil fédéral vient d’approuver de nouvelles règles permettant de renforcer l’origine helvétique de l’horlogerie suisse haut de gamme. L’entrée en vigueur de la révision du label Swiss Made est fixée pour le 1er janvier 2017.
Une législation étendue aux montres dans leur ensemble
L’an prochain, 60% au minimum du coût de revient d’une montre devra être fabriqué en Suisse pour obtenir le précieux label Swiss Made.
Jusqu’alors, seuls les coûts du mouvement qui comprennent les pièces et les mécanismes indispensables au bon fonctionnement d’une montre étaient pris en compte.
Les nouvelles règles approuvées par le Conseil fédéral étendent ces critères à la montre dans son ensemble. Les mouvements conservent toutefois une place prépondérante dans l’attribution du label Swiss Made. Ils devront être conçus en Suisse pour au moins 50% de leur valeur et à hauteur de 60% pour leur coût de revient.
Un plan pour écouler les stocks
Le Conseil fédéral a également pris en compte l’intégration des nouvelles technologies dans les collections de montres suisses hauts de gamme. Les réformes engagées par le Conseil fédéral devront également être prises en compte pour la conception de montres connectées de luxe.
D’autre part, l’entité a également a déterminé quelques conditions pour écouler les stocks des Maisons horlogères suisses. Les boîtes et les verres de montre en stock au 1er janvier 2017 pourront être exclus du calcul du coût du revient et ce jusqu’au 31 décembre 2018.
Des conditions issues d’un compromis entre sous-traitants et fabricants qui permettront à ces derniers d’écouler leurs surplus de pièces horlogères selon le droit en vigueur.
En outre des nouvelles règles du label Swiss Made, le Conseil Fédéral a tenu à souligner que les consommateurs étaient prêts à payer jusqu’à 20% de plus pour obtenir une montre suisse, voire 50% pour certaines montres mécaniques. Des chiffres issus d’une étude réalisée par l’École polytechnique fédérale de Zurich et l’Université Sain-Gall.
Le saviez-vous ?
Thomas Bayard est reconnu comme le premier horloger français de l’histoire. Né au XVIème siècle à Vézelize en Lorraine, il était à l’époque qualifié « d’orlogier ».