Ferrari : son nouveau projet durable pour atteindre la neutralité carbone d’ici 2030.
Publié le par Anaïs Clavell
Le constructeur automobile lance Ferrari E-Lab, un projet en collaboration avec Philip Morris International (PMI), qui vise à trouver des solutions concrètes pour rendre leurs usines italiennes plus vertes.
Vers une électrification industrielle de la production
30 kilomètres seulement séparent les usines Ferrari de celles du producteur de tabac. Situés en Emilie-Romagne, les deux sites de production ont annoncé allier leur force sur un domaine bien précis : celui des énergies renouvelables.
Ce projet interprofessionnel baptisé Ferrari E-Lab a pour but d’accélérer le processus de décarbonisation de leurs entreprises respectives. Très concrètement, Ferrari et PMI souhaitent mettre en place l’électrification industrielle de leur production et la transformation des énergies renouvelables. La marque au cheval cabré annonce même tendre vers "la neutralité carbone d’ici 2030".
Les deux entités sont liées, non seulement par leur lien géographique, mais aussi par un partenariat historique qui remonte à 1973. La Scuderia Ferrari affiche en effet depuis cette date le sponsor-titre Marlboro (groupe Philip Morris) sur ses voitures.
En 2022 déjà, Ferrari ambitionnait de rendre son entreprise pour durable grâce à un accord avec la société italienne Enel X : l’usine de Maranello allait être dotée d'un système de panneaux photovoltaïques visant à optimiser son efficacité énergétique.
Une stratégie green qui s’étend jusqu’au portefeuille de la marque automobile. Depuis plusieurs années, Ferrari travaille sur l’élaboration de modèles 100% électriques. Le premier bolide full electric devrait voir le jour en 2025. Et d’ici 2026, le constructeur italien entend proposer une gamme de produits composée à 60% d'hybrides et d'électrique et à 40% de moteurs à combustion. À la fin de la décennie, ces proportions seront réévaluées au profit d'une répartition à 40% d'électriques, 40% d'hybrides et de 20% de thermiques.