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Ferrari en route vers l'électrique.

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A l'occasion d'une présentation officielle à ses investisseurs, la marque automobile a dévoilé sa stratégie à moyen terme basée sur l'électrification de son portefeuille et le lancement d'une quinzaine de véhicules.

80% de l'offre Ferrari répartie entre l'électrique et l'hybride d'ici 2030.


Alors que le Parlement Européen a récemment voté en faveur de l'interdiction de la vente de voitures neuves à moteur essence ou diesel à compter de 2035, l'industrie automobile revoit ses plans de développement. Après l'usine de recyclage de batteries de Mercedes-Benz et l'alliance Aston Martin et Britishvolt, c'est au tour de Ferrari de préciser sa feuille de route électrique pour les quatre ans à venir. 

Ainsi, le constructeur italien entend proposer d'ici 2026 une gamme de produits composée à 60% d'hybrides et d'électriques et à 40% de moteurs à combustion. A la fin de la décennie, ces proportions seront réévaluées au profit d'une répartition à 40% d'électriques, 40% d'hybrides et de 20% de thermiques. Une ambition qui va de pair avec l'annonce du premier véhicule full electric de Ferrari en 2025.

Si l'électrique est et sera le moteur principal de croissance pour le secteur, le procédé, combiné à l'hybride, devrait permettre à la firme de luxe de réduire d'au moins 50% ses émissions moyennes de monoxyde de carbone par voiture d'ici 2030. "Nous continuerons à nous appuyer sur nos avantages compétitifs : unicité et leadership technologique, tout en agissant pour atteindre la neutralité carbone d'ici 2030" a précisé Benedetto Vigna, PDG de la marque.

Ferrari compte atteindre un revenu net à 6,7 milliards d'euros en 2026, contre 4,3 milliards en 2021. 

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    Ferrari Portofino M ©Ferrari

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