Balenciaga s'allie à une ONG en faveur de la protection des enfants.

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Secouée par un bad buzz mondial autour d'une campagne publicitaire fin 2022, la maison de couture, aux côtés de la Fondation Kering, a noué un partenariat de trois ans avec National Children's Alliance, entre soutien, formation et sensibilisation. 

Aider et protéger 55.000 enfants.

Le 8 février dernier, Balenciaga a dévoilé une toute nouvelle collaboration à visée sociale. La maison, accompagnée par la Fondation Kering, s'est rapprochée de National Children's Alliance (NCA ), une association basée aux États-Unis qui se consacre à la protection des enfants depuis les années 90. 

D'une durée de trois ans, le partenariat s'axe sur trois thématiques. La première est de soutenir l'Institut de santé mentale de la NCA, créé en 2022, afin d'aider les enfants maltraités à guérir de leurs traumatismes via des traitements et des accompagnements spécialisés. Le second pilier se tourne vers l'éducation pour permettre aux équipes de Balenciaga de se former sur la problématique de la protection des enfants. Enfin, le dernier champ d'action entend sensibiliser le public aux violences et difficultés subies par les mineurs.

Selon Balenciaga et la NCA, 55.000 jeunes devraient bénéficier de soins tout au long de ce partenariat. 

Une réponse à la polémique.

"Nous avons été confrontés à la réalité et à l'ampleur des traumatismes de l'enfance au cours de notre tournée d'écoute où nous nous sommes engagés avec plusieurs organisations et experts de premier plan dans le domaine. [...] Collectivement, chez Balenciaga, nous avons écouté et appris beaucoup à travers cette expérience et nous voulions aider, avoir un impact positif et durable sur les enfants, et leur avenir, qui avaient besoin de soutien mais n'y avaient pas accès" a expliqué Cédric Charbit, président et chef de la direction de la maison de mode.

Cette opération fait ainsi suite au scandale de la campagne de communication de Balenciaga en novembre dernier. Afin de promouvoir sa collection lifestyle, la maison avait mis en scène des enfants portant des oursons en peluche habillés en tenue BDSM. Accusée d'immoralité et de sexualiser les jeunes modèles, la marque avait connu une vague mondiale d'indignation et des appels au boycott sur les réseaux sociaux. Kim Kardashian, ambassadrice phare de Balenciaga, avait même annoncé "réévaluer" son partenariat avec la maison.

Après avoir retiré les visuels, la marque avait rapidement assumé sa responsabilité et adressé des excuses publiques tout en pointant du doigt la société de production à l'origine du shooting. Une remise en question interne avait ensuite été amorcée pour éviter de reproduire un tel bad buzz alors que l'éthique des marques et des maisons de luxe s'affiche plus que jamais comme cruciale aux yeux des consommateurs.

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