Burberry lance une offre de location et de revente.
Publié le par Journal du Luxe
La maison de luxe annonce un partenariat avec My Wardrobe HQ, l'une des plateformes leader de la location et de la revente de pièces sur le marché britannique.
Burberry : économie circulaire et solidaire.
Un peu plus de deux ans après avoir fait ses premiers pas en test and learn sur le marché de la seconde main en s'alliant à la plateforme américaine The RealReal, Burberry consolide ses ambitions en matière d'économie circulaire avec My Wardrobe HQ.
Au sein de l'interface, qui rassemble quelque 500 marques premium et luxe, la griffe propose désormais une sélection de pièces. Trenchs, sacs, souliers, foulards... Ce vestiaire, pour l'heure exclusivement féminin, est disponible à la location sur une période de 4, 7, 10 ou 14 jours alors que les différents articles peuvent également être achetés.
Cette initiative s'inscrit dans le cadre de la stratégie RSE de Burberry à l'heure où les engagements durables auraient contribué en grande partie à la hausse de la valeur globale de la maison (+31% cette année) selon le dernier rapport BrandZ UK. "Soutenir les principes d'une économie plus circulaire est essentiel pour atteindre notre ambition d'être positif pour le climat d'ici 2040" indique Pam Batty, vice-présidente de la RSE chez Burberry, qui voit en ce projet la possibilité d'offrir "une nouvelle façon, plus durable, d'acheter des pièces de luxe mêlant haute qualité et artisanat."
Ce partenariat avec My Wardrobe HQ se veut également solidaire alors que 40% du montant de chaque transaction sera reversé à Smart Works, une association oeuvrant pour l'insertion des femmes sur le marché de l'emploi et avec laquelle Burberry travaille depuis 2013.
Alors que Valentino, Gucci ou encore Oscar de la Renta se sont eux aussi lancés ces derniers mois sur le marché de la revente et que Jean-Paul Gaultier a annoncé son ouverture à la location, ces alternatives de consommation ne cessent de gagner en intérêt auprès des maisons de luxe. Et si l'argument éco-responsable s'inscrit comme un critère-clé, l'angle économique pèse également lourd dans la balance alors que, d'après une étude de Bain & Company, la seconde main et la location pourraient respectivement générer jusqu’à 20% et 10% des revenus d’une marque de luxe à l'horizon 2030.