Le virtual styling selon Drest.
Publié le par Journal du Luxe
À la croisée du jeu, du réseau social et de l’outil retail, l’application Drest permet d’essayer virtuellement les pièces des plus grandes maisons de luxe sans bouger de son canapé.
Un dressing multi-marques online.
Le virtual try semble avoir de beaux jours devant lui. Lancé à l’automne dernier par la rédactrice de mode Lucy Yeomans, Drest vous invite à jouer les apprentis stylistes.
Le principe ? Composer des looks à agencer en planches de style ou à apposer sur des avatars. Versace, Fendi, Ganni, Bottega Veneta, Christian Louboutin… rien n’est trop beau dans le placard virtuel de Drest où il faut piocher pour créer des silhouettes répondant à un brief précis. Choisir une robe assortie d’une paire de souliers et d’un sac pour « une soirée élégante et sophistiquée » ? Pari relevé.
Monnaie virtuelle et réputation.
À l’issue de chaque défi, le joueur remporte des cash prize virtuels ainsi que des crédits d’heure « photoshoot » permettant de débloquer des pièces inédites et d’accéder à de nouveaux challenges. Outre le styling de célébrités – composer un look pour Beyonce ou Ariana Grande à Coachella -, on notera le principe de newsjacking au sein des défis, et donc du brand content de l’app. Un exemple ? Célébrer la date de naissance de Billie Holliday avec un look inspiré de celui de la chanteuse, saluer la récente disparition de l’actrice Honor Blackman avec une silhouette évoquant son personnage de James Bond Girl dans Goldfinger…
Si la réussite des défis est une condition sine qua non pour débloquer des niveaux, le partage des looks avec la communauté Drest et la capacité à varier les pièces au sein du catalogue sont également des critères-clés.
Retail forever.
Entre deux concours et drops, Drest constitue également une plateforme de visibilité pour les marques, mettant par exemple à l’honneur le lancement de la dernière collection Gucci. Car l’occasion retail est trop belle : toutes les pièces présentées sur Drest sont ainsi reliées au e-shop du spécialiste du luxe online, Farfetch. Si le principe d’avatar est ici assez intuitif – et particulièrement inclusif -, reste à savoir si un virtual try en réalité augmentée pourrait encore booster la conversion marchande, à l’image des fonctionnalités déployées par Gucci dans la nouvelle version de son application ou de Burberry sur Google Search.